« Depuis le vendredi des Eurocks, nous sommes dans les assurances. Nous sommes contents d’être là. Cela nous projette en avant pour la suite. Après les traces que cela a laissées…», raconte le directeur des Eurockéennes, Jean-Paul Roland, évoquant le violent orage qui a causé des dégâts et deux jours de fermeture cet été (lire notre article). Il fait visiter, ce vendredi, le chantier qui deviendra demain un dance-floor de 2 500 m2, destiné à quelque 4 000 festivaliers. Ce moment était attendu par toute l’équipe des Eurockéennes. « Les gens se demandent si on est toujours là », après cet été. Ce moment, pour lui, est un signal positif. Pour dire que les Eurockéennes sont toujours là. Dire qu’un événement se tient désormais chaque année, à destination des étudiants et des fans d’électro. Le but : en faire un événement annuel fort spécial rentrée.
Ce projet a germé depuis longtemps, explique Jean-Paul Roland. Bien avant le Covid. L’impulsion est venue après. Pour cette deuxième année, l’équipe cherche encore le juste équilibre pour cet événement. Il est encore « en phase de test », notamment sur le plan financier. Et est aussi un vrai défi à cause du lieu : notamment en termes de sonorisation. Un défi qui a mobilisé entre 100 et 120 personnes et plus de 25 techniciens son et lumière, qui sont sur le chantier depuis ce lundi pour mettre en œuvre des « réflexions collectives » de longue date.
Une édition « optimisée »
Beaucoup de choses ont été revues par rapport à la première édition, l’an passé. 500 places de plus, déjà. Le décor ensuite. Exit les décorations extravagantes, cette année, les Eurocks misent tout sur les effets de lumières et de vidéos. « Cette année, ce sera force 1 000 sur ces effets. On retrouvera tout le bazar habituel de l’électro », plaisante le directeur. Un spécialiste de la vidéo, qui travaille notamment avec Kungs et Vladimir Cauchemar, a travaillé sur les effets.
Il y aura, aussi, des entrées « optimisées », en passant directement par les grandes portes de la halle, contrairement à la petite entrée de l’année dernière. Une visite est d’ailleurs organisée demain pour s’assurer des paramètres de sécurité. En termes de sécurité, pour compléter, un stand dédié aux informations a été créé pour aider les festivaliers. Et le dispositif Listen Up a été remis en place, avec sept agents formés, des professionnels de santé, présents pour s’occuper des personnes en difficulté (lire notre article). Aussi, pour la première fois, un équipage de pompiers, en plus de l’union départementale des premiers secours, sera sur place.
Parking voiture éclairé, avec des personnes pour guider, parking vélo juste à l’entrée de la billetterie, il y aura assez de places pour se stationner, assure le directeur. Même s’il encourage à faire du covoiturage. D’ailleurs, un cadeau sera offert à chaque voiture remplie de 4 personnes. « Maintenant, il n’y a plus qu’à », se réjouissent les techniciens. A demain, 21h30, pour l’ouverture des portes.
L’événement en chiffres :
4 000 personnes attendues. Quelques places restantes : les prendre sur le site directement, recommande la direction.
2 500 m2 de dance-floor
4 artistes sur place : Kungs, Vladimir Cauchemar, Mila Dietrich et Djibril Cissé aka Tcheba
5 foods trucks à l’extérieur et 7 bars avec un système de paiement soit par carte bancaire, soit par carte prépayée, qui pourront être activés sans frais ou démarches à effectuer avant.
Places disponibles ici.