Neext engineering a rapidement décidé d’ouvrir son capital aux citoyens, pour implanter le projet dans son territoire (lire notre article). La start-up travaille sur un nouveau concept de centrale nucléaire, plus modulaire. Sparta cherche « à révolutionner », dixit Jean Maillard, l’un des fondateurs, la construction des centrales nucléaires, en innovant « dans la façon dont nous concevons, intégrons et exploitons un système énergétique modulaire ». « Sparta répond à des besoins industriels, de territoires isolés ou de grands équipements, comme les ports ou les aéroports », détaillait-il au mois d’avril (lire notre article). Ils défendront leur projet fin juin, à Paris, pour être soutenu par le dispositif France 2030.
Sur ce projet, Neext engineering est associé à Westinghouse, au CNRS, à la branche nucléaire de General Electric, prochainement racheté par EDF, et Nexson group, PME régionale leader mondiale des échangeurs de chaleur. Par ailleurs, Orano (ex- Areva), spécialiste du combustible nucléaire, a exprimé son soutien au projet dans un courrier adressé aux fondateurs.
La souscription est déjà une réussite relèvent les dirigeants, « avec 3 fois plus d’intentions d’investissement que ce que nous attendions », confient-ils. « Investir dans Neext Engineering permet des réductions d’impôts via le PEA-PME ou le dispositif IR-PME qui donne une réduction IR de 25% de la somme investie reportable sur les années suivantes », défend la société. La procédure d’investissement se fait en 48 heures (investisseurs@neext.email).
Aujourd’hui, près de 300 000 euros de bons de souscription ont été émis, représentant une centaine d’investisseurs. « Il est encore possible de nous rejoindre », sourit Jean Maillard.