Avec ses gros yeux rouge-orangé, ses longues aigrettes et son plumage brun, le plus grand des rapaces nocturnes d’Europe (75 cm) a disparu des montagnes jurassienne au milieu du XXe siècle, principalement victime de destructions directes, de tirs et d’empoisonnements.
Selon les responsables de la Citadelle, le grand-duc est revenu dans la région « suite à des relâchés en Suisse et en Allemagne et à la protection légale en France de tous les rapaces nocturnes en 1972 ». Il habite généralement les falaises. À l’abri d’une crevasse, d’une excavation ou d’un simple renfoncement. La femelle pond généralement de deux à quatre oeufs en mars et les parents s’alimentent dans un rayon de 3 km autour du nid. Cette espèce, qui reste menacée principalement par des collisions contre les câbles électriques aériens, est classée aujourd’hui vulnérable sur la Liste Rouge des oiseaux nicheurs de Franche-Comté.
Au mois d’avril, la Citadelle de Besançon avait été heureuse d’annoncer la naissance exceptionnelle d’un petit singe Langur de François.