Sous le regard de son père, Johan, et bien agrippé à sa mère, Ping, le petit singe mâle à la tête rousse effectue ses premières sorties dans son enclos, alors que le zoo de Besançon demeure désert et paisible en raison du confinement. « Il s’agit d’une naissance exceptionnelle pour ces primates dont il ne subsisterait que 2 000 individus dans la nature, et 133 en institutions zoologiques dans le monde », indique le muséum dans un communiqué.
Le Langur de François, du nom d’un consul de France en poste dans le sud de la Chine au XIXe siècle, est une espèce « menacée par la destruction de son habitat naturel » – par l’agriculture et l’exploitation minière – et par « la chasse alimentant la pharmacopée chinoise traditionnelle », précise-t-il.
Le jeune mâle est le premier de son espèce à voir le jour à la Citadelle, dont le jardin zoologique est le seul établissement français à présenter ces Langurs. Cette naissance est la quatrième de cette espèce en captivité en Europe et la cinquième dans le monde.