À côté de cette démarche, les représentants du personnel ont déposé une contre-proposition au plan social, il y a plusieurs semaines. Quelques jours après, la direction revenait vers eux, avec seulement 2 postes sauvés. Ce qui a eu le don d’énerver les salariés. « Ça ne répond pas à nos propositions et nous trouvons qu’elles ont été étudiées un peu rapidement », déplore l’intersyndicale, légèrement « énervée ». Comme réponse, elle a organisé ce mardi une nouvelle grève. 50 % des effectifs de Belfort étaient en grève (ils sont 89), mais aussi 23 personnes à Grenoble et 5 à Boulogne, deux autres sites Hydro de General Electric, selon des estimations fournies mardi soir.
L’occasion, également, de faire pression avant l’organisation, ce mercredi, d’une réunion centrée sur les mesures d’accompagnement, pas du tout satisfaisantes pour les représentants du personnel. Selon nos informations, il n’y a pas eu d’avancées ce mercredi sur ce dossier. Les mesures d’accompagnement sont encore « loin » de ce qui avait été proposé à Hydro Grenoble, lors du plan social de 2017-2018. « Nous mesurons l’inquiétude et l’incertitude engendrées par l’annonce de ce projet pour nos équipes et nous nous efforcerons au maximum de limiter l’impact social de la réorganisation envisagée », a déclaré la direction de General Electric à ce sujet.