Les travaux du nouvel atelier d’Alstom vont débuter à la rentrée, confirme la mairie de Belfort. L’industriel construit un atelier de 3 800 m2. Il mesurera 250 mètres de long, permettant d’accueillir une rame complète de train (lire notre article), en clos couvert. Équipé d’une voie unique, d’une fosse pour vérifier les organes de roulement, de deux ponts, d’un accès en toiture et de dispositifs permettant de soulever une rame entière, cet atelier sera un poste de travail ultra-fonctionnel. Il nécessite un investissement de 10 millions d’euros.
« On sera en capacité de tout faire. C’est un poste de travail de plus de 200 m de long dont on avait besoin en complément », avait précisé, lors de la présentation, David Journet, directeur d’Alstom Belfort (lire notre article). L’atelier sera destiné « à la préparation des services commerciaux des nouveaux trains et à la mise en fiabilité des équipements », avait-il ajouté.
La maintenance, une activité régulière pour Alstom
Il sera aménagé sur le parking Meyer, derrière la Maison du Peuple ; il va jouxter l’actuel atelier d’Alstom aussi dédié à l’activité de maintenance, le bâtiment 235. En 2019, Alstom avait inauguré la voie d’essai 51 qui longe le réseau ferré et le bâtiment 235, qui avait été aussi allongé pour accueillir des rames TGV (lire notre article).
Le nouveau bâtiment doit être livré avant la rentrée 2026 confirme encore la mairie, en évoquant le calendrier prévisionnel. Ce nouveau bâtiment accompagne l’activité de maintenance d’Alstom, qui s’intensifie. « L’avantage de l’activité de maintenance, c’est que c’est une activité continue, qui vous donne un fonds de caisse régulier d’heures de travail », observe Damien Meslot, maire Les Républicains (LR) de Belfort.
Alstom Belfort enregistre, par ailleurs, des contrats ces derniers mois, avec la SNCF ou encore le Maroc, portant ainsi la dynamique du groupe et l’usine belfortaine ; la fermeture de 2016 semble bien loin à présent. « 211 recrutements ont été faits ces deux dernières années », confirme un porte-parole de l’industriel. On compte 610 salariés aujourd’hui ; ils étaient moins de 500 il y a deux ans.
« C’est la première fois, depuis 20 ans, que je vois toutes nos principales industries belfortaines, qui vont bien en même temps », apprécie Damien Meslot, évoquant la situation d’Alstom (train), Arabelle solution (turbines à vapeur Arabelle, pour les centrales nucléaires) et General Electric (turbines à gaz).