La situation épidémique se dégrade à l’échelle régionale. Le variant britannique de la covid-19 représente désormais 68% des cas positifs. Le taux d’incidence est en hausse cette semaine dans tous les départements.
La situation épidémique se dégrade à l’échelle régionale. Le variant britannique de la covid-19 représente désormais 68% des cas positifs. Le taux d’incidence est en hausse cette semaine dans tous les départements.
[NOTE AUX LECTEURS PUBLIÉES LE 30 MARS 2021 : le chiffre du Territoire de Belfort dans le tableau ci-dessous est faux informe l’ARS dans un communiqué du 26 mars, à la suite d’un souci technique. Nous l’expliquons ici.]
Les indicateurs publiés chaque semaine par l’ARS (agence régionale de santé) étaient plutôt rassurants la semaine dernière, même si les situations étaient disparates selon les départements.
Ce vendredi 19 mars, pas de disparité : l’épidémie repart dans tous els départements de la région, si l’on se réfère au taux d’incidence. « Ces sept derniers jours, l’incidence de l’épidémie de covid-19 en Bourgogne-Franche-Comté enregistre une nette progression qui se mesure dans tous les départements, indique le communiqué hebdomadaire de l’ARS. En population générale, le taux d’incidence affiche près de 50 points de plus, pour s’établir à plus de 200 pour 100 000 habitants. Chez les plus de 65 ans, l’augmentation reste plus modérée (environ 130 pour 100 000 habitants), une part significative de cette tranche d’âge étant maintenant protégée par la vaccination. Le taux de positivité des tests, à près de 7%, repart également à la hausse. »
Pour les trois départements de l’Aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt, le taux d’incidence est de 282 dans le Doubs (240 la semaine dernière), de 320 dans le Territoire de Belfort (104 la semaine dernière), et de 191 en Haute-Saône (153).
Le variant anglais représente près de 70% des cas positifs
La région connaît donc un rebond épidémique lié à la propagation des variants, notamment le variant anglais, qui représente désormais 68% des cas positifs en Bourgogne-Franche-Comté. « Les variants dits sud-africains et brésiliens se répandent de manière plus sporadique, certaines situations locales appelant cependant des mesures complémentaires, comme dans le département du Doubs où la part du variant sud-africain atteint désormais environ 15% (soit plus du double de la moyenne régionale de 6,5%) », relève l’ARS, avec une forte diffusion dans le secteur de Besançon.
Le nombre de patients admis en service de réanimation pour des formes graves de la covid-19 se maintient pour l’instant autour de 150.
La France a été entièrement confinée voici un an. « Depuis un an et le début de l’épidémie, indique l’ARS, ce sont désormais plus de 20 000 personnes qui ont été prises en charge par le système hospitalier régional mobilisé sans relâche pour faire face à une pression continue. Ce 19 mars, 3 981 décès sont recensés dans les établissements de santé ; 2 253 au sein des établissements médico-sociaux où la mortalité continue de diminuer cependant sous l’effet de la vaccination ».
Selon l’ARS, près de 50% des plus de 75 ans ont désormais reçu une première dose de vaccin dans la région. L’agence espère que la campagne de vaccination va encore s’accélérer : « Après le feu vert des experts, le vaccin AstraZeneca en particulier, peut de nouveau être administré par les professionnels de ville. »