Les deux députés La République en Marche du pays de Montbéliard, Denis Sommer et Frédéric Barbier, réagissent à la polémique née de la non ouverture des commerces non-essentiels pendant le confinement, qui a début ce vendredi matin.
Les deux députés La République en Marche du pays de Montbéliard, Denis Sommer et Frédéric Barbier, réagissent à la polémique née de la non ouverture des commerces non-essentiels pendant le confinement, qui a début ce vendredi matin.
« Notre ennemi commun, c’est la covid-19 », interpellent les députés La République en Marche (LREM) du Doubs Denis Sommer et Frédéric Barbier, dans un communiqué de presse envoyé en fin d’après-midi, ce dimanche. Ils réagissent aux polémiques nées de l’ouverture, ou non, des commerces et de la décision de plusieurs maires de France, d’autoriser l’ouverture des commerces non-essentiels ; c’est le cas de Martial Bourquin, à Audincourt. Ils lancent ainsi « un appel à la responsabilisation de tous les élus », écrivent-ils. « Il n’y a pas lieu de nourrir des polémiques stériles ! » poursuivent les deux députés, anciens membres du Parti socialiste, parti où est encarté Martial Bourquin (notre article). Le préfet du Doubs a saisi le tribunal administratif de Besançon pour faire annuler cet arrêté (notre article). Et l’ARS, ce samedi soir, s’était émue de cette polémique (notre article). « L’ARS déplore qu’en ce deuxième jour de confinement, le débat public soit presque exclusivement saturé de polémiques consternantes à la faveur de quelques arrêtés municipaux manifestement aussi clientélistes qu’illégaux, au risque de perdre de vue l’enjeu vital que constitue la réussite du confinement », avait-elle écrit.
« Légitime inquiétude »
« La France est aujourd’hui confrontée à cette deuxième vague tant redoutée qui d’après les épidémiologistes risque d’être beaucoup plus virulente et dangereuse que la première, au regard de la progression très rapide de la circulation du virus sur une très grande partie du territoire. Cela est vrai pour toute l’Europe », écrivent-ils, pour rappeler les raisons du confinement. « Ces règles ont été érigées en essayant de trouver le plus juste équilibre entre protéger l’ensemble de la population, notamment les plus fragiles et préserver nos soignants et notre système de santé ainsi que notre économie », justifient Denis Sommer et Frédéric Barbier.
Les deux députés disent entendre les petits commerçants et « leur légitime inquiétude ». « Des mesures pour plus d’équité seront prises de façon imminente en interdisant la vente de produits qui ne sont pas de première nécessité par la grande distribution », garantissent-ils finalement. « Nous sommes fiers de ces mesures de protections et nous savons que le gouvernement saura ajuster les dispositifs comme il a su le faire lors de la première vague », terminent les deux élus de la majorité.