Neext Engineering peut porter des projets de centrales géothermique, solaire à concentration ou biomasse. Elle s’intéresse aussi au nucléaire. Pour améliorer le rendement, leur première approche consiste à optimiser le cycle thermodynamique de la centrale. La deuxième approche est liée aux fluides réactifs, dont ils ont obtenu le droit exclusif (lire notre article). « Cette technologie est vraiment différenciante pour décarboner l’industrie, rappelait, en juillet 2024, Jean Maillard, président et co-fondateur de la start-up, notamment dans le nucléaire de petite dimension, avec les réacteurs modulaires (SMR). » L’entreprise annonce des systèmes plus compacts et « des rendements de production électrique de +20 à +30 % supérieurs à ceux aujourd’hui atteints avec les cycles thermodynamiques classiques à eau / vapeur ».
En cours de levée le fonds
Le magazine Challenge vient d’intégrer la start-up dans son listing des 100 start-up où investir en 2025. Une reconnaissance d’autant plus important que les fondateurs de la société cherchent actuellement à lever des fonds et qu’ils multiplient les rencontres. Ils ont reçu cette annonce avec « fierté ». Sur LinkedIn, Neext Engineering confirme avoir « de premiers clients » et « de nombreux échanges avec les grands industriels ».
À l’été 2024, Neext Engineering a été lauréate d’un appel à projet France 2030, « i-Démo 3 » (Lire notre article). Son programme de recherche et développement Sparta reçoit ainsi un soutien de près de 10 millions d’euros, dont 7,3 millions d’euros sont fléchés vers la start-up. Elle compte aujourd’hui treize salariés.