Des ouvriers des ateliers d’Alstom, à Belfort, ont notifié leur inquiétude ce mardi matin, de poursuivre leur activité dans le cadre de la pandémie du coronavirus Covid-19. Une activité réduite de la production est actée, apprend-t-on auprès de plusieurs sources. Mais le site ne ferme pas.
Des ouvriers des ateliers d’Alstom, à Belfort, ont notifié leur inquiétude ce mardi matin, de poursuivre leur activité dans le cadre de la pandémie du coronavirus Covid-19. Une activité réduite de la production est actée, apprend-t-on auprès de plusieurs sources. Mais le site ne ferme pas. – mis à jour à 19h15, le 17 mars.
Une source syndicale a d’abord évoqué un chômage partiel. Puis une autre source évoquait un autre dispositif à l’étude. Une chose est certaine, on a acté une réduction de l’activité de production à Alstom Belfort, ce mardi midi. Depuis plusieurs jours, entre 60 et 70 % du personnel travaillent à domicile. Cette mesure de réduction du travail ne concerne donc que les salariés qui devaient venir encore sur le site. Des salariés qui ont notifié ce matin leur inquiétude. Et on favorise toujours le travail à domicile, le « TAD » dans le jargon d’Alstom.
Grève selon les règles du Covid19... Alstom Belfort. En direct pic.twitter.com/1Itp4urGJa
— Olivier Laurent (@OlivierLauren90) March 17, 2020
Activité minimale pour répondre aux clients
Si l’activité de production est réduite, le site ne ferme pas assure une source proche du dossier, à la différence de ce que l’on a observé chez PSA ou Michelin, ce lundi. Il y a le maintien d’une activité minimale, pour satisfaire les clients si besoin. Les ouvriers ont quitté les ateliers en début d’après-midi confirme une source en interne. Le site belfortain compte près de 500 personnes, dont 200 dans les ateliers.
L’industriel français du ferroviaire n’a pas encore effectué de communication officielle à l’échelle du pays à ce sujet. Sollicitée, la direction de la communication n’est pas encore revenue vers nous.