Au premier tour des élections municipales, le 15 mars, à Belfort, La République en Marche du Territoire de Belfort soutenait la candidate Maude Clavequin. La candidate, première fédérale du Parti socialiste dans le Territoire de Belfort, avait recueilli 7,57 % des suffrages exprimés. Elle n’est pas qualifiée pour le second tour. Mais son score lui permettait de fusionner avec une autre liste. Ce qui n’est pas le cas. Cette situation permet au conseil politique de La République en Marche du Territoire de Belfort de régler quelques comptes. Et d’attaquer frontalement Christophe Grudler, député européen. « En refusant toute union avant le 1er tour entre la République en Marche et le MoDem, en posant des préalables inacceptables à une fusion des listes Clavequin/Fleury entre les deux tours, Christophe Grudler a fait le choix d’abandonner les électeurs de la République en Marche à qui il doit, pourtant, son élection de député européen », tance le communiqué de presse. « Les électeurs belfortains risquent de sanctionner une telle ingratitude en refusant le 28 juin de cautionner l’aventure personnelle de monsieur Grudler, dans laquelle il a entrainé Marie-José Fleury qui avait tenté d’obtenir l’investiture de La REM », poursuit le communiqué. La République en Marche devrait donner dans quelques jours la position qu’elle préconise pour le second tour.
Laure Viellard : « Il y a un réveil des chefs d’entreprise sur la souveraineté industrielle »
L’école supérieure des technologies et des affaires (Esta) de Belfort ouvre un module, à la rentrée, dédié à la souveraineté industrielle. Une formation ouverte aux étudiants, mais aussi aux chefs d’entreprise. Une manière de les sensibiliser aux enjeux de la maîtrise de sa production, de leurs approvisionnements, de se questionner sur les matières critiques. Interview de Laure Viellard, directrice de l'école, et Xavier Greffoz, responsable du développement, pour comprendre les enjeux de cette formation.
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- Thibault Quartier