Les légendes du rap français de Suprême NTM seront à Belfort (90) à l’occasion de la 31e édition des Eurockéennes, organisées du 4 au 7 juillet 2019, en compagnie de Slash, Jain, Jeanne Added, Angèle, Petit biscuit, The Chainsmokers et Weezer ont annoncé vendredi matin les organisateurs (MAJ le 1515/12/18 à 18h30).
Après une trentième édition record, avec 135 823 festivaliers, marquée par la présence de la Patrouille de France, les Eurockéennes de Belfort, créées en 1989, ont une nouvelle fois conçu une programmation associant légendes, musiques actuelles et découvertes.
Après un dernier passage en 1998, Suprême NTM revient sur la presqu’île du Malsaucy en 2019. « C’est une vraie machine de guerre sur scène », annonce Kem Lalot, programmateur. Le groupe, programmé le jeudi, va sortir prochainement un album. La “grosse soirée du jeudi”, dixit la communication, sera conclue par les DJs de The Chainsmokers.
Angèle, Jain, Jeanne Added et la scène féminine
Autre invité de marque, Slash, guitariste du groupe Guns N’Roses, aussi attendu le jeudi. « C’est une grosse légende de la musique », note le programmateur. Les rockeurs de Stray cats complète le groupe des anciennes têtes d’affiche, qui fêtent leurs 40 ans en 2019. La scène rock sera complétée de Weezer, Interpol, de John Butler trio et des metalleux de Parkway drive.
Cette édition 2019 va accueillir les étoiles féminines Jeanne Added, Angèle et Jain, dont l’« engouement » se poursuit. Elles seront accompagnées du nouveau projet de Christine & the Queens. La scène francophone sera complétée de Petit biscuit, qui ne fait que deux dates en France en 2019. « On a pris le pari de lui laisser la clôture de la grande scène le vendredi », précise Kem Lalot.
Du côté de la scène rap, on note aussi la présence de Romeo Elvis, de Columbine ou encore des Américains de Suicideboys. Idles conclut cette première salve de 17 noms de l’édition 2019.
Le budget du festival belfortain s’élève à 9.3 millions d’euros, dont 40 % sont consacrés aux cachets artistiques et 31 % à la sécurité et à la technique liée à l’accueil du public, représentant respectivement 9 et 22% du budget. « On a décidé de réaffirmer notre statut de 100 % associatif », a conclu Jean-Paul Roland, le directeur, face à un secteur en pleine mutation, marqué par l’arrivée de grands groupes du divertissement.
(Avec l’AFP)