Nous ne sommes pas à l’abri d’un énième rebondissement. Surtout que les évènements des dernières semaines n’ont pas été simples à comprendre ni à suivre (les syndicats ont résumé dans un graphique ci-dessous les différentes propositions mises sur la table et les position tenue par chaque syndicat). Mais de sources concordantes, la signature d’un accord est prévu vendredi, qui doit permettre d’éviter les délocalisations vers les États-Unis et l’Arabie saoudite d’activités de maintenance de l’entité turbines à gaz de General Electric. 40 000 heures de travail, initialement programmées à Belfort, devaient être transférées.
Pourtant, la semaine avait mal débuté. La direction – alors que des signaux, en fin de semaine dernière, laissaient entrevoir une issue positive – propose un plan avec un transfert de 23 000 heures. Une proposition qui sonne le glas. La CFE-CGC et Sud Industrie ont alors averti la direction « qu’elle n’aurait pas des problèmes qu’avec la CGT » si elle poursuivait avec ce projet.