Arrivés pour une première réunion de négociations dans un hôtel à proximité de la gare de Perrache, les représentants de la direction ont été, selon la CGT, accueillis par près de 200 grévistes des sites de l’agglomération lyonnaise réunis à l’appel de l’intersyndicale CGT/CFDT/CFE-CGC.
« Les salariés étaient présents pour que la direction revienne sur ces projets mais elle ne souhaite pas remettre en cause les transferts des activités de production et de R&D vers la Chine et l’Inde », indique à l’AFP Serge Paolozzi, délégué syndical central CGT basé à Villeurbanne, l’un des sites menacés.
General Electric (GE) a annoncé en septembre son intention de restructurer deux divisions en Europe, celle des équipements pour barrages (Hydro) et pour réseaux électriques (Grid), qui « génèrent des pertes financières importantes », selon le groupe. Le plan prévoit d’après les syndicats la suppression de 634 emplois parmi lesquels 350 sur les sites de Villeurbanne et Saint-Priest, près de Lyon.