À Bercy, ils ont été reçus le matin par des représentants des ministères de l’Économie et du Travail, la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher « assistant à la réunion en personne pendant 20 minutes », a indiqué à l’AFP Serge Paolozzi de la CGT. « L’intersyndicale CGT, CFDT et CFE-CGC a exposé ses alternatives au plan social présenté par la direction et a réclamé des contreparties aux subventions touchées par GE », a-t-il précisé.
General Electric (GE) a annoncé en septembre son intention de restructurer deux divisions en Europe, celles des équipements pour barrages (Hydro) et pour réseaux électriques (Grid), qui « génèrent des pertes financières importantes », selon le groupe. Le plan prévoit d’après les syndicats la suppression de 634 emplois sur 1 989 salariés de Grid Solutions France, parmi lesquels 350 sur les sites de Villeurbanne et Saint-Priest, près de Lyon.
Selon la direction, « le projet envisagé pourrait avoir un impact sur 579 postes en France, parmi lesquels 136 postes sont actuellement vacants » et « 216 solutions d’emplois pourraient être proposées aux salariés concernés par le projet chez Grid Solutions en France, notamment du fait d’un projet de transfert d’activité de la Suisse vers le site d’Aix-les-Bains ».
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a estimé lors de la séance de questions à l’Assemblée nationale que « dans le cas de Saint-Priest et de Villeurbanne sur les réseaux électriques, (…) GE peut et doit améliorer son plan social, sur le nombre d’emplois qui sont concernés et qui pourraient être supprimés » et « sur la qualité du plan social ».