GE : les élus invités à manifester avec Steam le 16 avril

Les organisations syndicales de l'entité Steam de General Electric invitent les élus à la manifestation du 16 avril.

Les organisations syndicales de l’entité nucléaire de General Electric à Belfort organisent un vaste mouvement, ce vendredi 16 avril, pour dénoncer les contours du plan social dicté par le géant américain. Ce jeudi, la direction doit donner ses réponses aux contre-propositions formulées par les salariés.

Les organisations syndicales de l’entité nucléaire de General Electric à Belfort organisent un vaste mouvement, ce vendredi 16 avril, pour dénoncer les contours du plan social dicté par le géant américain. Ce jeudi, la direction doit donner ses réponses aux contre-propositions formulées par les salariés.

« Sous couvert de l’arrêt de la construction de centrales à charbon neuves, la direction a annoncé un repli de nos activités autour du seul nucléaire, et plus particulièrement l’activité turbine Arabelle », replace dans un courrier Laurent Santoire, délégué CGT à General Electric Steam Powers Systems, au nom des salariés de l’entité et des organisations syndicales CGT, CFDT, CFE-CGC et Sud.

Ce choix stratégique s’accompagne d’un plan social de 300 suppressions de poste en France, dont 238 à Belfort. « Les salariés, leurs organisations syndicales et le cabinet d’expertise Secafi confirment que l’arrêt du charbon neuf ne saurait justifier cette nouvelle saignée des effectifs, poursuit-il, avant de lister : Chacun s’accorde sur le constat que nos métiers de la vapeur sont transverses et peuvent s’appliquer à l’ensemble des sources décarbonées : le nucléaire bien sûr, pour lequel nous avons de nombreuses commandes, mais aussi le solaire à concentration, la géothermie ou même la biomasse. »

Décisif

Le délégué syndical rappelle la longue litanie de plans sociaux qui ont agité les différentes entités de l’industriel : gaz ; grid ; hydro ; et maintenant Steam. « C’est l’ensemble des activités industrielles dans le domaine énergétique qui sont remises en cause, à l’heure où la transition énergétique est une priorité », dénonce-t-il.

Les organisations syndicales lancent un appel à la mobilisation pour ce vendredi 16 avril, à 10 h 30, porte de la Découverte. « Ces dernières années nous avons ensemble pu vérifier l’attachement de la population du territoire à nos entreprises industrielles de pointe. Elle a toujours répondu présent aux demandes de soutien des salariées d’ALSTOM ou de GE. Cette population a son mot à dire sur le devenir de GE à Belfort », peut-on lire dans l’appel.

Il y a plusieurs semaines, les organisations syndicales ont remis des contre-propositions pour limiter l’impact du plan social. La direction doit rendre son avis ce jeudi 15 avril. Les organisations syndicales se font peu d’illusions. La mobilisation de vendredi est « décisive », rappelait, vendredi, Laurent Santoire. Ils étaient 250 salariés à manifester.

Le recours juridique peu probable

Si l’option juridique est parfois évoquée par les organisations syndicales comme moyen d’action pour peser dans ce plan social ou le rachat par EDF, elle ne recueille pas l’enthousiasme ; seul le syndicat Sud Industrie, minoritaire et non présent dans les instances représentatives de l’entité Steam, insiste pour s’engager aux côtés des collègues de l’entité gaz (lire notre article). L’idée est de s’appuyer sur les engagements convenus dans l’accord de 2014, signé entre General Electric et l’État pour le rachat de la branche énergie d’Alstom, la branche justement concernée par le plan social d’aujourd’hui. C’est une question de calendrier qui la rend aujourd’hui peu probable. Si les syndicats attaquent directement General Electric, ils doivent aussi mettre en demeure l’État de faire respecter cet accord ; l’État a alors deux mois pour répondre. Or, selon le calendrier de ce plan social, General Electric doit rendre le dossier à la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) le 18 mai. Soit c’est un document unilatéral de l’employeur, c’est-à-dire qu’il y a un avis négatif des syndicats, soit il y a un accord de signé. Quelques voix regrettent donc que les dés soient déjà jetés concernant cette possibilité d’action.

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