Dans la région, une croissance de l’emploi atone au 2e trimestre 2022 

Le deuxième trimestre 2022 a marqué un coup d’arrêt en termes d’emploi en Bourgogne-Franche-Comté. À l’aide des études conjointes de l’Insee, l’Ursaaf et la Dreets, décryptage des quatre tendances qui ont marqué la période.
Au deuxième trimestre, les secteurs de l'industrie et du commerce ont chuté en termes d'emplois. | ©Michal Jarmoluk de Pixabay
Le deuxième trimestre 2022 a marqué un coup d’arrêt en termes d’emploi en Bourgogne-Franche-Comté. À l’aide des études conjointes de l’Insee, l’Ursaaf et la Dreets, décryptage des quatre tendances qui ont marqué la période.

La création d’emplois marque un coup d’arrêt

Fin juin 2022, on recense 987 400 emplois salariés, avec une évolution a minima. 360 emplois en plus au 2e trimestre. Une donnée en décalage avec le reste de la France, qui continue à progresser. Sur ce même trimestre, l’emploi salarié n’a pas progressé. (+0,0%)

Malgré cette donnée, avant ce trimestre négatif se sont succédé plusieurs trimestres consécutifs en hausse. Le bilan à l’année reste donc « très positif », relève une porte-parole de l’Urssaf. Le secteur qui a particulièrement porté la croissance la région est le secteur marchands hors intérim qui gagne 1 560 salariés ce trimestre (0,7%). Avec une sous-branche qui est très bien repartie : l’hôtellerie-restauration qui porte largement le secteur (900 emplois). Tout comme le secteur de l’agro-alimentaire, avec 520 salariés en plus sur la dernière année.

D’autres secteurs, par contre, plongent un peu. Comme le secteur immobilier, qui perd des emplois (-0,9%). Sur une année complète, ce sont quand même plus de 7 000 emplois créés, explique l’Urssaf. 

L’intérim en net repli

Au deuxième trimestre, l’intérim a pesé très négativement sur le bilan de l’emploi. Le bilan de la création d’emplois est d’ailleurs nettement influencé par cela. 

La Dreets relève que : « C’est une baisse que nous n’avions pas vu depuis quelques années.» Tous les secteurs sont concernés par cette baisse. On compte – 1 800 salariés sur la région et un repli de 4,7 points par rapport au premier trimestre. Tous les départements sont concernés. Parmi les secteurs les plus touchés : le commerce et l’industrie. Seul le Jura affiche une nette progression (+ 0,4 %). Il bénéficie de la bonne dynamique du commerce (+ 1,0 %) et de la construction (+ 0,7 %). Il chute fortement en Côte-d’Or (- 8,6 %) et en Saône-et-Loire (- 6,5 %). À l’inverse, l’emploi dans les services marchands hors intérim augmente partout et plus particulièrement dans le Territoire de Belfort (+ 1,5 %). Pour autant, sur un an, le niveau reste stable : +0,0%. 

Le chômage remonte légèrement

Sur le deuxième trimestre, le taux de chômage s’établit à 6,4% de la population active, au quatrième rang des régions métropolitaines. Il est particulièrement bas dans le Jura, et en Côte-d’Or, où il avoisine les 5%. Et plutôt haut dans d’autres départements, comme le Territoire de Belfort qui est le seul département de la région où le taux de chômage est plus élevé qu’au niveau national. Il s’établit à 8,5%. La zone d’emploi de Montbéliard est celle la plus touchée par le chômage dans la région (9,1%). 

C’est la première fois depuis début 2021 que le taux de chômage augmente de 0,2 point dans la région entre le premier et le deuxième trimestre 2022. La hausse la plus marquée, encore une fois, est le Territoire de Belfort : +0,4%. La particularité, aussi, est que le taux de chômage des moins de 25 ans est nettement supérieur à la moyenne : 16,4% des jeunes actifs. 

Malgré cela, le taux de chômage demeure en baisse de 0,4 point sur une année dans la région : un rythme proche du niveau national. 

La création d’entreprises reste élevée

Malgré une baisse de 4,5% au deuxième trimestre 2022, la création d’entreprises dans la région reste élevée. 7 200 entreprises ont été créées, contre 7000 fin 2019. Forcément, avec, ce sont les défaillances qui augmentent, également. 1 250 entreprises n’ont plus été en mesure de faire face à leurs obligations financières au second trimestre. Et cela dû à l’inflation, l’arrêt des mesures de soutien en trésorerie et les difficultés persistantes d’approvisionnements qui fragilisent la santé financière de certaines activités. Néanmoins, le nombre de défaillance reste à un niveau largement inférieur à celui de juin 2019 (-39,3%).

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