Si l’épidémie ralentit dans la région, la circulation virale est toujours élevée. « La situation est d’autant moins stable que l’ensemble du territoire métropolitain fait face à une dynamique forte de l’épidémie et à la menace d’une recrudescence sous l’effet de variants particulièrement contagieux », modère l’ARS. Les variants dits « britanniques » et « sud-africains » ont désormais été détectés dans tous les départements de la région, et leur proportion continue d’augmenter. Dans le Territoire de Belfort, 5 cas du variant « africain » ont été détectés.
La tension sur les hôpitaux reste forte à l’échelle régionale. 1 647 patients sont pris en charge à ce jour dans les établissements de santé pour des formes graves de la covid-19, dont 152 en réanimation. L’hôpital Nord-Franche-Comté entrevoit, pour sa part, un peu la lumière ; 111 personnes sont hospitalisées, dont 11 en réanimation. Au mois de décembre, près de 200 personnes ont été hospitalisées à l’hôpital de Trévenans.
Ce 12 février et depuis le début de l’épidémie, 5 653 personnes sont mortes de la covid-19 en Bourgogne-Franche-Comté ; ce sont 604 personnes, dans le nord Franche-Comté, dont 293 à l’hôpital Nord-Franche-Comté depuis le début de la 2e vague.