Malgré la non-tenue de la réunion R1 vendredi 21 juin, la direction de General Electric a quand même décidé de lancer la procédure d’information-consultation, précédant la mise en route du plan de sauvegarde de l’emploi. Cette réunion était programmée ce mercredi 26 juin. Et initialement organisée à Paris. « Ne trouvant ni billets de train, ni chambre d’hôtel pour les 25 membres du CSE et les 3 RS, nous avons demandé à la direction d’organiser le trajet compte-tenu de leur décision de changer de lieu dans un si court délai », peut-on lire sur un tract de l’intersyndicale, imprimé en fin de journée de mardi. Après avoir proposé aux salariés de prendre un train tôt mercredi et de rentrer tard, la direction a finalement relocalisé les réunions à Belfort apprend-t-on également dans ce document. « Bref, la direction nous a volontairement fait perdre une journée de travail contre le PSE ! » regrette l’intersyndicale dans sa communication. Ce mercredi matin, celle-ci se réunit à 8 h 45 pour mandater un avocat pour l’assignation de jeudi. Et la réunion R2 de la procédure d’information-consultation est programmée à 11 h. « La direction passe en force, sans attendre la décision du juge, en considérant que le processus a commencé », dénonce l’intersyndicale CFE-CGC – CGT – Sud Industrie. Le tract appelle finalement à se rassembler à partir de 13 h 15, ce jeudi 27 juin, avant l’audience en référé au tribunal de grande instance de Belfort, programmée à 14 h. Un arrêté municipal devrait interdire le stationnement sur la place de la République pour que les personnes ne pouvant pas rentrer dans le tribunal puissent rester à l’ombre informe le tract. « Nous avons besoin que vous soyez fortement mobilisés pour cette étape importante qui pourrait suspendre le plan de suppression d’emplois », conclut le document adressé aux salariés.
Les urgences psychiatriques maintenues à l’hôpital Nord Franche-Comté
L’hôpital Nord Franche-Comté et l’association hospitalière de Bourgogne-Franche-Comté viennent de renouveler une convention pour assurer un service d’urgences psychiatrique dans l’établissement de santé de Trévenans. Un service assuré par l’association.
- Publié le
- Thibault Quartier