La pandémie de la covid-19, qui a marqué un infléchissement ces dernières semaines, patine pour continuer sa décrue. Les taux d’incidence se stabilisent ou remontent de nouveau. Les hôpitaux sont encore sous tension, notamment l’hôpital Nord-Franche-Comté.
La pandémie de la covid-19, qui a marqué un infléchissement ces dernières semaines, patine pour continuer sa décrue, confirment données épidémiologiques de l’agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté. Les taux d’incidence se stabilisent ou remontent de nouveau. Les hôpitaux sont encore sous tension, notamment l’hôpital Nord-Franche-Comté.
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Le taux d’incidence de la Bourgogne-Franche-Comté s’élève à 180 nouveaux cas covid-19 pour 100 000 habitants sur 7 jours glissants. Il était de 157 la semaine dernière. Dans la région, l’Yonne (200), le Doubs (239) et le Jura (201) sont les plus touchés. Mais le taux d’incidence augmente particulièrement dans le Territoire de Belfort (de 93 à 129) et dans le Doubs (de 182 à 239). La moyenne nationale est à 108 pour 100 000 habitants.
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C’est le taux de positivité des tests. Il a diminué de 6,5 points en sept jours. Il est toujours dans le rouge dans le Doubs, avec un taux de 12,4 % ; cela reste des taux inférieurs à ceux observés au mois de novembre où ils ont pu atteindre près de 20 %. La moyenne nationale est de 6,5 %
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En moyenne, c’est le nombre de nouveaux patients atteints d’une forme grave de la covid-19 qui sont accueillis dans les établissements hospitaliers de la Bourgogne-Franche-Comté ; à l’hôpital Nord-Franche-Comté, ce rythme de nouveau patient se situe entre 5 et 9 actuellement. « Pour la troisième semaine, le nombre des personnes hospitalisées demeure supérieur à 1 700 », indique l’agence régionale de santé Bourgogne-Franche-Comté. Et c’est 300 patients de plus qu’au pic de la première vague.
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2 182 personnes décédées de la covid-19 en établissements hospitaliers depuis le début de l’épidémie, soit 165 victimes supplémentaires en une semaine, et 1 228 personnes en établissements médicaux sociaux, soit 102 de plus que la semaine dernière. « Ce contexte doit inciter chacun à tout mettre en œuvre pour faire en sorte que le phénomène de haut plateau observé ne constitue pas le plancher d’un nouveau rebond épidémique », invite finalement l’ARS.