Novembre s’installe et le confinement aussi. Quoi de mieux que concocter une recette de cookies, composés de produits de saison, pour s’occuper et se réconforter ? Châtaigne, noix, aubépine, les baies de l’automne en font le secret ! C’est la nouvelle recette de Fleur proposée cette semaine dans son blog L’An Vert (retrouvez ici toutes ses chroniques)
Novembre s’installe et le confinement aussi. Quoi de mieux que concocter une recette de cookies, composés de produits de saison, pour s’occuper et se réconforter ? Châtaigne, noix, aubépine, les baies de l’automne en font le secret ! C’est la nouvelle recette de Fleur proposée cette semaine dans son blog L’An Vert (retrouvez ici toutes ses chroniques).
L’automne est le temps des dernières récoltes. Les noisettes, les pommes, les châtaignes, les noix, les poires ont été ramassées. Certaines cueillettes sauvages sont encore possibles : les cynorrhodons de l’églantier, les cenelles de l’aubépine…
Voici la recette de ces biscuits sains et goûteux :
Mélanger les ingrédients en commençant par le beurre ramolli et le sucre puis les autres ingrédients un à un. Former de petits tas à aplatir sur une plaque de cuisson et cuire 10 minutes à 180 °C. Ces quantités permettent de constituer une douzaine de gros cookies bien moelleux. Pour ceux qui ne voudraient pas tenter la dégustation d’aubépine, il est possible d’incorporer, à la place, une banane mûre. Et pour les gourmands, des pépites de chocolat noir !
La cueillette et la transformation des cenelles d’aubépine
Et pour les aventuriers, parlons de cueillette sauvage. Le confinement permet des balades d’une heure à proximité de chez soi, dans un rayon d’un kilomètre maximum. Si on vit à la campagne, cela est largement suffisant pour récolter ces petites baies rouges, particulièrement nombreuses cette année, grâce au printemps doux et à la floraison exceptionnelle qui en a découlé !
L’aubépine est un arbuste typique des haies de bords de champs et de lisière de forêt. On le nomme aussi épine blanche, pour ses jolies fleurs qu’il offre au printemps et ses épines qui garnissent les branches.
Ses petits fruits, les cenelles, se consomment crues ou cuites. Crues, elles ont un goût plutôt âpre qui s’atténue avec les premières gelées ou la cuisson. Elles cachent un arrière goût de pomme, qui n’est pas sans rappeler que cet arbuste est le cousin du pommier.
Riches en vitamines C, les cenelles peuvent être croquées au détour d’un chemin, mais attention, elles contiennent un petit noyau. Séchées et mixées, on les consomme en tisane. Fraîches, on en fera de la gelée, du kéfir, elles aromatiseront un vinaigre, ou pourquoi pas, un rhum arrangé. Ou tout simplement un coulis, à consommer frais ou surgelé, dont voici les étapes de fabrication.
- Identifier
- Récolter par grappe
- Laver et équeuter
- Cuire à l’eau jusqu’à éclatement (15/20 minutes)
- Mixer puis passer au chinois ou au moulin à légumes pour ôter les noyaux.
- Consommer frais ou congeler.