Le président délégué du FCSM continue son tour des collectivités pour présenter le rôle de la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) (découvrir ici ce modèle) sur le principe d’un actionnaire, une voix. Mercredi 10 avril, il s’est rendu auprès de Pays de Montbéliard Agglomération (PMA) pour expliquer pourquoi la SCIC était le modèle qu’il fallait. « Nous avons fait le choix d’une SCIC filiale, fléchée exclusivement sur le centre de formation, car elle permet aux collectivités de ne pas être partie prenante du secteur du football professionnel. Ce qui fait la différence de ce club au niveau du football français, c’est son centre de formation, désormais soutenu par les collectivités.”
Moins de trois semaines après son intervention auprès des élus du Territoire de Belfort (lire ici), il semble encore plus confiant sur l’avenir du club sportif. Le FCSM va augmenter son capital ce printemps. « Je peux déjà vous assurer que des actionnaires se sont engagés sur des montants significatifs qui nous donnent de la visibilité. Nous sommes en train d’anticiper. Le bouclage financier de la saison 24/25 ne posera aucun problème et si on a pas de mauvaises nouvelles, on a financé jusqu’avril-mai 2026 », poursuit-il.
« Aujourd’hui, on est en avance sur le temps de passage », filant la métaphore sportive. Sportivement, le président délégué assure que le club va se maintenir en national. « Notre objectif, désormais, est de remonter à moyen terme. C’est dans les gênes du club. »
Des arguments qui ont convaincu, avec un vote à l’unanimité des élus. La SCIC, qui portera donc les projets de ce centre de formation et la section féminine, aura le soutien de l’agglomération pour la deuxième fois. La première avait eu lieu à l’automne, d’un million également, pour sauver le club. Avec cet investissement, PMA aura un poste d’administrateur mais aussi un rôle de censeur.