La baisse des approvisionnements en vaccins Pfizer ne provoquera pas de reports de rendez-vous de vaccination déjà programmées, ni pour les premières, ni pour les secondes injections, garantit le préfet du Territoire de Belfort. En revanche, l’ouverture de nouveaux créneaux de vaccination en février risque d’être moins important qu’espéré. A moins que l’arrivée de nouvelles doses ne soit annoncée.
La baisse des approvisionnements en vaccins Pfizer ne provoquera pas de reports de rendez-vous de vaccination déjà programmées, ni pour les premières, ni pour les secondes injections, garantit le préfet du Territoire de Belfort. En revanche, l’ouverture de nouveaux créneaux de vaccination en février risque d’être moins important qu’espéré. A moins que l’arrivée de nouvelles doses ne soit annoncée.
En début de semaine, les laboratoires Pfizer annonçaient une baisse des livraisons de vaccins en France. Hier jeudi, l’ARS et la préfecture de Bourgogne Franche-Comté annonçaient (comme les Hauts de France et l’Île de France) de probables reports de rendez-vous de vaccination déjà pris pour février.
Ce vendredi soir, le préfet du Territoire de Belfort, Jean-Marie Girier, se veut rassurant sur ce point : il indique qu’aucun rendez-vous déjà pris pour une vaccination ne sera différé, ni pour une première injection, ni pour la seconde injection.
Concernant cette seconde injection, la politique nationale est en effet de la sécuriser pour assurer une vaccination efficace. Autrement dit, une primo-vaccination entraîne immédiatement la programmation de la seconds et la réservation de la dose nécessaire, afin de réaliser cette deuxième injection dans le délai préconisé de 28 jours après la première. D’autres pays ont pour politique de lancer massivement des premières vaccinations quitte à rendre plus aléatoire la seconde, notamment quand au délai entre les deux injections.
Selon Jean-Marie Girier, aucune seconde injection ne sera décalée en Bourgogne-Franche-Comté. En revanche « plusieurs milliers de premières injections » vont être reportées an février, mais pas dans le Territoire de Belfort, voire dans le nord Franche-Comté. Ce sont surtout les départements de Bourgogne qui sont concernés, et le Jura.
600 doses de Moderna par semaine pour le Nord Franche-Comté
Le préfet du Territoire de Belfort avance plusieurs raisons à cet impact limité des baisses de livraison de vaccin pour le département. D’abord, l’arrivée du vaccin Moderna. 20 000 doses sont annoncées en Bourgogne-Franche-Comté, dont une bonne par est destinée au Territoire de Belfort, au Doubs et à la Haute-Saône. Selon Jean-Marie Girier, le Nord Franche-Comté recevra 600 doses par semaine de Moderna.
Sur ces 600 doses, 300 sont affectées au Territoire de Belfort : ce sont ces doses qui seront utilisées pour le nouveau dispositif de vaccination mobile mis en place à partir de lundi dans le Territoire.
Moins de premières vaccinations prévues en février qu'un janvier
Autre explication avancée : la préfecture et l’ARS du Territoire de Belfort ont joué la prudence et ont gardé des marges de manœuvres en faisant le choix de ne pas affecter tout à fait autant de rendez-vous que les dotations de vaccins ne semble en rendre possible. « Il y a une régulation du stock qu’on ne mesure pas, explique Agnès Hochard, déléguée de l’ARS dans le Territoire de Belfort, avec des pointages chaque jour ».
« C’est une logistique à flux tendu », renchérit le préfet.
La baisse de livraison, en revanche, aura des répercussions sur le rythme des primo vaccinations en février. En janvier, 100 000 primo-vaccinations auront été faites en Bourgogne-Franche-Comté. En février, à ce jour, ce sont seulement 30 000 primo-vaccinations qui sont prévues dans la région, auxquelles s’ajouteront les 100 000 secondes injections faisant suite aux premières de janvier.
Pour le Territoire de Belfort, le préfet indique pouvoir à ce jour prévoir 2500 premières injections, contre 5000 en janvier, soit là aussi, la moitié moins. Les 5000 secondes injections sont là aussi programmées en février.
Mais ce chiffre de 2500 est un minimum. « On n’est pas à l’abri d’une bonne nouvelle », espère Jean-Marie Girier. Autrement dit, l’annonce, cette fois, de l’arrivée de nouvelles doses de vaccins.