« La précarité menstruelle demeure un défi majeur pour de nombreuses étudiantes, affectant leur bien-être physique, émotionnel et économique », insiste l’université de Franche-Comté dans un communiqué de presse adressé aux rédaction ce mardi 9 avril. L’université de Franche-Comté a mis en place toute une série d’initiatives pour garantir l’accès à ces protections. Elle a déjà équipé les différents campus de 31 distributeurs de protections hygiéniques en coton bio. Elle « élargit son offre », indique-t-elle, en proposant une alternative durable et écologique : les culottes menstruelles réutilisables. C’est la nouvelle phase de son engagement pour lutter contre ce type de précarité. Les culottes sont disponibles depuis le mois de mars ; elles ont été distribuées gratuitement par le service de santé étudiante (SSE), à Besançon, Belfort et Montbéliard.
« Cette transition vers une solution plus durable et écologique est le fruit d’une réflexion approfondie sur les besoins des étudiantes et les meilleures pratiques en matière de santé menstruelle », justifie l’établissement d’enseignement supérieur. « En fournissant des produits menstruels essentiels et en sensibilisant la communauté étudiante aux avantages de cette alternative, l’université de Franche-Comté franchit une étape importante vers une université plus inclusive et respectueuse de l’environnement », insiste l’université.
L’université rappelle, qu’à partir du mois de septembre, l’accessibilité aux protections menstruelles sera facilitée. « En pharmacie, les protections menstruelles réutilisables, telles que les culottes menstruelles et les coupes menstruelles, seront accessibles sans ordonnance et prises en charge à 60% pour les femmes de moins de 26 ans (prises en charge à 100% et sans limite d’âge pour les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (CSS)) », détaille-t-elle.