Maillots floqués à leurs noms dans le dos, l’équipe RTL a animé devant 150 spectateurs son émission en direct de 7 à 9h, en partenariat avec l’Est Républicain. Deux choix étaient possibles pour cette animation : le stade Bonal, ou l’usine de Stellantis. C’est le stade Bonal qui a été choisi pour mettre en exergue l’histoire du club qui a été sauvé cet été. « C’est un conte de fées », répète à plusieurs reprises la journaliste Amandine Bégot, accompagnée de Louis Bodin et Philippe Caverivière. Mais l’usine de Stellantis a aussi été mise en avant, avec un passage en direct du journaliste Christophe Bourroux essayant la nouvelle E-3008 (découvrez les prix ici).
Pierre Wantiez, directeur délégué du FCSM, Léna Chatonnay, salariée Sociochaux et membre de la commission communication et du conseil d’administration, ou encore le maire de Sochaux, Albert Matocq-Grabot, ont fait des passages remarqués dans l’émission. “On a réussi à mobiliser suffisamment d’énergie de toutes origines pour que l’impossible se fasse et que le club survive”, a commenté Pierre Wantiez, président délégué du FC Sochaux-Montbéliard au sujet du sauvetage en direct. On a aussi pu retrouver Jean-Claude Plessis, le président du club, par téléphone. RTL a fait la part belle au FCSM et à son histoire, son sauvetage, en mettant en avant tous les acteurs dont les Socios.
« C’est mon poing dans la gueule »
Ce qui a marqué cette matinée : l’humour et les tacles de Philippe Caverivière. C’est grâce à ces fameuses répliques sur Sochaux, ville qu’il taquine régulièrement, que cette délocalisation a eu lieu. Tout comme cela était arrivé à Limoges, où la rédaction s’est déjà délocalisée. Mais là, il y a une petite émotion en plus : l’humoriste a habité à Montbéliard.
Avant même sa chronique, il commence fort : « Le prochain qui me dit à Paris qu’il faut un peu froid, c’est mon poing dans la gueule. À Sochaux, il fait froid. À Paris, il fait frisquet. » Il compare son expérience à celle de Mike Horn. « On est à l’état sauvage. » Le public, évidemment, en a pris pour son grade, hilare : « On salue le public présent ce matin, en même temps, un jeudi à 6 h à Sochaux, est-ce qu’ils avaient vraiment autre chose à foutre ? Merci à nos amis chômeurs et retraités d’être venus. »
Le stade Bonal n’a pas été oublié dans sa première chronique : « On est au stade Bonal, vous connaissez le stade terminal, c’est le stade d’après », ni le FC Sochaux en lui même : « Le FC Sochaux a du mal à recruter, un footballeur sur deux fait une tentative de suicide [en vivant à Sochaux, NDLR]. Ici, le problème, c’est pas les ligaments croisés, c’est les pendaisons ».
La ville de Sochaux a été sauvé par la neige : « Sophie, notre rédactrice en chef, nous disait hier soir avec candeur : ‘avec la neige, on ne se rend pas compte que c’est moche’. Vous pourrez la lyncher à la sortie”, plaisante Caverivière. Mais quand même, il ne fallait pas partir fâché. Alors, Amandine Bégot a demandé au maire de Sochaux s’il n’était pas vexé : « Je suis toujours heureux quand on parle de Sochaux. En bien ou en mal. Alors j’espère que vous allez continuer ! », a-t-il rétorqué. Les spectateurs repartent, ravis. Quelques-uns, encore, lecteurs de l’Est Républicain tiré au sort, ont pu profité d’une entrevue avec l’équipe de RTL.