Alors que le Gouvernement a annoncé les étapes du déconfinement, la pandémie n’a entamé qu’une lente décrue dans la région. Dans le nord Franche-Comté, elle baisse légèrement, alors qu’elle augmente dans le Territoire de Belfort. Le point hebdomadaire.
Alors que le Gouvernement a annoncé les étapes du déconfinement, la pandémie n’a entamé qu’une lente décrue dans la région. Dans le nord Franche-Comté, elle baisse légèrement, alors qu’elle augmente dans le Territoire de Belfort. Le point hebdomadaire.
Le taux d’incidence est de 305 contaminations pour 100 000 habitants dans le nord Franche-Comté, contre 315 la semaine dernière. Toutefois, dans le Territoire de Belfort, ce taux est passé de 269 à 293. Il est de 289,5 à l’échelle nationale. Le point de vigilance est le taux de positivité des tests, à 12 %, qui reste élevé. Il est de 11,2 % dans le Territoire de Belfort et de 12 % à l’échelle du nord Franche-Comté. En Bourgogne-Franche-Comté, le taux d’incidence est de 264 pour 100 000 habitants, avec un taux de positivité de 10,5 %. « Le niveau de circulation virale reste très élevé́, supérieur de près de 100 points à celui observé dans la région en décembre dernier, au sortir des mesures de restrictions liées à la deuxième vague », analyse l’agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté, dans son bulletin hebdomadaire.
Les variant font l’objet d’une grande surveillance, notamment en Haute-Saône où les variant sud-africains et brésiliens représentent 25 % des tests positifs.
La pression reste fort sur les établissements hospitaliers. L’hôpital Nord-Franche-Comté accueille 82 patients pour des formes graves de la covid-19, dont 22 en réanimation. La semaine dernière, il y avait 88 patients accueillis et déjà 22 en réanimation. La mortalité́ en milieu hospitalier ne faiblit pas : 4 540 décès à déplorer ce jour depuis mars 2020 (4 447 au 23 avril). 2 273 décès sont par ailleurs recensés dans les établissements médico-sociaux de la région par Santé publique France, sans évolution depuis la semaine dernière informe l’ARS.
280 000 rendez-vous de primo-vaccination sont calés au mois de mai ; à partir de ce samedi, la vaccination s’ouvre aux plus de 18 ans présentant au moins une comorbidité́, notamment une obésité́.