Vingt chats morts, dont quatorze chatons congelés, ont été retrouvés au mois de juillet 2024 par les gendarmes, aux côtés de 22 chats, 7 chiens et 4 oiseaux en vie mais dans de mauvaises conditions pour la plupart. La propriétaire des animaux, âgée de 52 ans, et son compagnon ont été reconnus coupables de mauvais traitements, détention illégale de cadavres d’animaux, et placement dans un environnement pouvant être cause de souffrance.
La propriétaire des animaux encourait jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Ce jeudi 31 octobre a été rendu le délibéré, après une audience le 24 octobre. Le tribunal s’est limité à des amendes, sans retenir les réquisitions du parquet, qui demandait une interdiction définitive de détenir des animaux, douze mois de sursis probatoire avec obligation de soin et de travail, assortis de 70 heures de travaux d’intérêt général pour la femme, et six mois de sursis pour son compagnon avec les mêmes obligations de soin. Le parquet a indiqué son intention de faire appel.
« Les animaux vivaient dans l’obscurité, au milieu d’ordures et de leurs propres excréments », avait expliqué Jessica Vonderscher, procureure de la République, ajoutant que plusieurs étaient malades ou blessés, sans soins adéquats. Alertée par des proches de la propriétaire, la SPA avait prévenu la gendarmerie, qui était intervenue pour constater les faits.
Déjà visée par une autre procédure pour des faits similaires en 2020 et 2021, la quinquagénaire, prostrée sur elle-même lors de l’audience, le 24 octobre, a affirmé « aimer les animaux »malgré les souffrances infligées, tandis que son compagnon a déclaré que le comportement de sa compagne était « comme une maladie ».