(AFP)
Un feu d’artifice avait pénétré dans un véhicule familial qui circulait le soir de la fête nationale à Besançon. L’engin avait terminé sa course sur le cosy d’un bébé installé sur le siège arrière du véhicule. Le jeune enfant avait été gravement blessé et avait dû être hospitalisé. Un second enfant, plus légèrement brûlé, avait été “très choqué”. Le père de famille avait souffert de “brûlures au niveau des cheveux”. “Nous ne nions pas que quelqu’un a tiré le mortier de feu d’artifice dans la voiture et nous comprenons la détresse de la famille des victimes”, a déclaré Me Kevin Louvet, avocat du prévenu.
“Mais il n’existe aucun élément objectif démontrant qu’il s’agit de mon client. Le faisceau d’indices dont a parlé le procureur à l’audience repose sur un renseignement anonyme. C’est pour cette raison que nous interjetons appel du jugement”, a-t-il ajouté. Un mineur qui faisait partie d’un groupe de plusieurs dizaines de personnes présentes à proximité du véhicule, le soir des faits, avait été interpellé et placé en garde à vue le 25 juillet, mais avait nié être l’auteur du tir de mortier. Des témoignages recueillis au cours de l’enquête judiciaire avaient ensuite mis en cause le père du mineur, âgé de 45 ans.