(AFP)
“Cette décision de la chambre de l’instruction vient infirmer l’ordonnance du juge d’instruction chargé de l’affaire qui interdisait au docteur Péchier d’exercer totalement la médecine”, a indiqué à l’AFP Randal Schwerdorffer, l’avocat de M. Péchier. Il lui est cependant interdit d’exercer “toute fonction médicale impliquant un contact physique avec le patient ou une prescription médicale” ainsi que de pratiquer son métier d’anesthésiste-réanimateur, selon un communiqué du parquet général de la cour d’appel de Besançon.
“En revanche, il est autorisé au docteur Péchier d’exercer en tant que médecin conseil, notamment comme médecin régulateur du Samu par exemple, voire comme médecin du sang”, a précisé Me Schwerdorffer. “La seule chose dont j’étais saisi, était de lui obtenir une décision de justice lui permettant de retravailler avec ses diplômes, ce qu’a autorisé la chambre d’instruction de la cour d’appel”, a-t-il conclu.
Frédéric Péchier est soupçonné d’avoir pollué, entre 2008 et 2017, les poches de perfusion de patients à Besançon pour provoquer des arrêts cardiaques puis démontrer ses talents de réanimateur, mais aussi pour discréditer des collègues avec lesquels il était en conflit.