La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Besançon a confirmé la mise en accusation devant le cour d’assises du Doubs du Chilien de 29 ans pour assassinat.
(AFP)
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Besançon a confirmé la mise en accusation devant le cour d’assises du Doubs du Chilien de 29 ans pour assassinat.
La cour d’appel de Besançon a confirmé mercredi le renvoi devant les assises du Chilien Nicolas Zepeda, soupçonné d’avoir assassiné en 2016 à Besançon Narumi Kurosaki, une étudiante japonaise
de 21 ans, dont le corps n’a jamais été retrouvé. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Besançon a confirmé la mise en accusation devant le cour d’assises du Doubs du Chilien de 29 ans pour assassinat, a indiqué à l’AFP une source judiciaire. Le procès, initialement envisagé fin 2021, pourrait être repoussé à 2022 en raison de cette requête.
Nicolas Zepeda, qui a toujours clamé son innocence dans la disparition de son ex-petite amie, avait contesté début avril lors d’une audience à huis clos devant la juridiction, sa mise en accusation, estimant celle-ci « injustifiée ».
En janvier, le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, avait demandé le renvoi du suspect devant la cour d’assises du Doubs en s’appuyant sur « énormément de données techniques » (téléphonie, géolocalisation du véhicule de location du suspect, achats par carte bancaire…) et sur « des témoignages de proches » du suspect venant mettre en défaut sa version.
Nicolas Zepeda encourt la réclusion criminelle à perpétuité à l’issue d’un procès qui doit se tenir dans un délai d’un an après le renvoi définitif devant la cour d’assises.
Issue d’une famille japonaise modeste, Narumi Kurosaki a disparu en décembre 2016, alors qu’elle faisait une année d’études à Besançon. Nicolas Zepeda, son ancien petit ami qu’elle avait rencontré en 2014 au Japon, a reconnu avoir passé une partie de la nuit du 4 au 5 décembre 2016 avec elle dans la chambre du campus de Besançon où elle résidait, mais affirme l’avoir quittée en parfaite santé. Cette nuit-là, plusieurs étudiants avaient entendu « des hurlements de terreur, des cris » mais personne n’avait prévenu la police. Malgré d’importantes recherches, son corps n’a jamais été retrouvé.