Le Chilien Nicolas Zepeda, soupçonné d’avoir assassiné en 2016 à Besançon Narumi Kurosaki, une étudiante japonaise de 21 ans dont le corps n’a jamais été retrouvé, sera jugé devant la cour d’assises du Doubs en mars prochain, a annoncé lundi le procureur général.
(AFP)
Le Chilien Nicolas Zepeda, soupçonné d’avoir assassiné en 2016 à Besançon Narumi Kurosaki, une étudiante japonaise de 21 ans dont le corps n’a jamais été retrouvé, sera jugé devant la cour d’assises du Doubs en mars prochain, a annoncé lundi le procureur général.
“La session durant laquelle l’affaire sera examinée s’ouvrira le 28 mars 2022”, a déclaré à l’AFP le procureur général de la cour d’appel de Besançon, Christophe Barret. La session débutera avec l’appel des jurés et le procès de Nicolas Zepeda pour “assassinat” devrait commencer le lendemain, le 29 mars, pour une durée de plusieurs semaines à Besançon. Le jeune homme de 29 ans, qui a toujours contesté tout lien avec la disparition de son ancienne petite amie, encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il avait contesté en vain son renvoi devant la cour d’assises devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Besançon, le jugeant “injustifié”.
Narumi Kurosaki, issue d’une famille japonaise modeste, a disparu en décembre 2016 alors qu’elle faisait une année d’études à Besançon. Son ancien petit ami qu’elle avait rencontré en 2014 au Japon, a reconnu avoir passé une partie de la nuit du 4 au 5 décembre 2016 avec elle dans la chambre du campus bisontin où elle résidait, mais affirme avoir quitté la jeune femme qui était alors selon lui en parfaite santé. Cette nuit-là, plusieurs étudiants avaient entendu “des hurlements de terreur, des cris” mais personne n’avait prévenu la police. Nicolas Zepeda, extradé du Chili l’an dernier à la demande de la justice française, est le dernier à l’avoir vue vivante. Malgré d’importantes recherches menées par la police judiciaire, le corps de la jeune femme n’a jamais été retrouvé.