Lors de son discours sur l’état de l’Union européenne, ce mercredi 14 septembre, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé la création d’une nouvelle banque publique, capable d’investir 3 milliards d’euros dans le développement de l’hydrogène vert.
Lors de son discours sur l’état de l’Union européenne, ce mercredi 14 septembre, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé la création d’une nouvelle banque publique, capable d’investir 3 milliards d’euros dans le développement de l’hydrogène vert.
« Nous devons passer du marché de niche au marché de masse pour l’hydrogène. » Telle est la volonté d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, au sujet du déploiement de la technologie hydrogène. Ce développement doit se faire autour de l’hydrogène vert, qui doit permettre de décarbonner l’industrie et les transports. C’est ce qu’elle a déclaré à l’occasion de son discours de rentrée, sur l’état de l’Union européenne, ce mercredi 14 septembre.
L’Union européenne veut produire 10 millions de tonnes d’hydrogène renouvelable chaque année, d’ici à 2030. Mais aujourd’hui, cette production est encore coûteuse. Il faut donc « combler le déficit d’investissement et de mettre en relation l’offre et la demande futures », a-t-elle concédé lors de son discours de rentrée. Pour y remédier, elle a annoncé la création d’une nouvelle banque européenne de l’hydrogène. « Elle aidera à garantir l’achat d’hydrogène, notamment en utilisant les ressources du Fonds pour l’innovation », a-t-elle indiqué. Elle pourra investir 3 milliards d’euros « pour aider à construire le futur marché de l’hydrogène ». Selon elle, « l’hydrogène peut changer la donne pour l’Europe ».
Au mois de juillet, la Commission européenne a donné son feu vert pour le financement public massif de 41 projets hydrogène en Europe, à hauteur de 5,4 milliards d’euros. 500 millions d’aides sont dirigés vers le nord Franche-Comté, vers McPhy, Alstom et Faurecia (lire notre article). Ces projets sont situés dans 15 États membres, dont la France, l’Allemagne, l’Espagne ou encore l’Italie. On estime qu’ils pourront créer 20 000 emplois.