Rentrée politique sous le signe de l’hydrogène pour Damien Meslot, qui a listé les projets en cours et rappelé l’ambition de placer Belfort au centre de la carte de cette nouvelle technologie.
Rentrée politique sous le signe de l’hydrogène pour Damien Meslot, qui a listé les projets en cours et rappelé l’ambition de placer Belfort au centre de la carte de cette nouvelle technologie.
La rentrée signe toujours des opérations communication. Les politiques y sont rompus. Et cette rentrée 2021, Damien Meslot, maire Les Républicains (LR) de Belfort, l’a placée sous le signe de l’hydrogène. L’organisation du Forum Hydrogen business for climate, les 29 et 30 septembre, à l’Atria, à Belfort, y est pour beaucoup. La réunion, possible, le 30 septembre, du conseil national de l’hydrogène avec grands donneurs d’ordre industriels et membres du Gouvernement, en est une autre.
« Sous l’impulsion du Grand Belfort et avec l’aide de la Région », Damien Meslot veut que le Territoire de Belfort devienne « une référence en matière d’hydrogène ». Longtemps évoqués, des projets deviennent concrets. C’est le cas par exemple du centre de certification Isthy, qui s’installera à l’Aéroparc de Fontaine. Le bâtiment, de 2 000 m2, est en cours de construction. L’achat de bus hydrogène pour Optymo se précise aussi. Ils seront livrés fin 2022 et entreront en fonction début 2023 informe celui qui est aussi président du Grand Belfort.
Concernant l’usine d’électrolyseurs (des équipements permettant de fabriquer de l’hydrogène à partir de l’électrolyse de l’eau) de McPhy, le projet est sur la bonne voie. Les dirigeants attendent les soutiens européens pour valider définitivement le projet. « Ce qui a été déterminant dans le choix de Belfort, rapporte Damien Meslot, qui a déjeuné avec le président de McPhy, Luc Poyer, c’est la position géographique. » Le Territoire de Belfort était en balance avec des sites situés dans les Hauts-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes. « La qualité du site proposé [à l’Aéroparc] » a également pesé ainsi que l’organisation des relations, avec un seul interlocuteur. « Nous avons été par exemple capables de leur répondre en 2 heures pour qu’ils aient 2 ha de plus », ajoute Damien Meslot. « L’écosystème » hydrogène du nord Franche-Comté et « les synergies » possibles ont également pesées. Les aides financières – 10 millions d’euros par le fonds Maugis, déclenchés quand ils s’installeront à Belfort – ont évidemment pesé (lire notre article). « Même sans, ils auraient choisi Belfort », garantit Damien Meslot.
L’hydrogène s’inscrit dans une dynamique de diversification. « Nous sentons un engouement », ajoute-t-il. Et il espère dorénavant qu’Alstom confirme le développement du train de fret hydrogène à Belfort. « J’invite tous ceux qui veulent développer des technologies à s’installer à Belfort », at-t-il terminé.