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(AFP)
Trois personnes suspectées de s’être livrées au trafic d’armes sur l’ensemble du territoire ont été interpellées cette semaine et mises en examen après une opération qui a permis la saisie de dizaines d’armes à feu, a annoncé vendredi à l’AFP le procureur de Dijon Eric Mathais.
Ces trois hommes de 21, 50 et 61 ans ont été respectivement interpellés mercredi à Dijon, Montbéliard et Auxerre et mis en examen vendredi pour “acquisition, cession, transport et détention non autorisée d’armes de catégories A, B et C” et “port illégal d’armes de catégorie B”, a indiqué le procureur à l’AFP. Ils encourent une peine maximale de 7 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende ainsi que “la possibilité de confiscation totale de leur patrimoine”, a-t-il ajouté. L’enquête, menée par la section de recherches de la gendarmerie de Dijon à partir de la surveillance de commandes sur le “dark net”, a permis d’identifier en juillet dernier plusieurs personnes qui se livraient à l’achat et la revente sur internet.
Lors de leurs perquisitions menées dans plusieurs localités, les gendarmes ont mis la main sur deux armes de guerre, dont une de type Kalachnikov, 47 armes létales de catégorie B, 15 armes de catégorie C ainsi que sur des milliers de munitions. “Ce dossier est à l’articulation entre des passionnés d’armes qui font du profit (…) et un milieu qui peut-être le banditisme car ils envoyaient ces armes dans toute la France sans savoir qui en étaient les acheteurs et à quoi ces armes étaient destinées”, a souligné M. Mathais. Enfin, le magistrat a écarté tout lien entre ce trafic et les affrontements qui avaient agité l’agglomération dijonnaise en juin dernier entre communautés tchétchène et maghrébine.