L’union départementale des sapeurs-pompiers du Doubs l’a annoncé sur son compte Facebook. L’hélicoptère EC 145, jaune et rouge, dénommé Dragon 25, est de retour à la base de La Vèze, à proximité de Besançon. « Nous restons vigilants », annonce l’union sur le post Facebook. Au mois de juillet, le moyen de secours aérien de la sécurité civile avait été déployé ailleurs, dans le cadre d’une restructuration de la réponse opérationnelle, visant à assurer les secours en Martinique où l’hélicoptère était hors service. Les pompiers ne remettaient pas en cause le besoin d’assurer les secours en Martinique, mais questionnaient la politique de déploiement des moyens. « Cette situation montre en revanche l’insuffisance de moyens de réserve nationale pour pallier une indisponibilité technique, alors que ce ne sont pas moins de 33 appareils qui sont en service au niveau national, et alors même que les hélicoptères sont devenus des moyens de secours du quotidien », constatait-elle. L’union regrettait également que ce redéploiement se fasse en été, au moment de l’arrivée des touristes. Et craignait pour la pérennité de cette réponse opérationnelle, fondamentale dans la région. En 2018, Dragon 25 a effectué 587 missions dont 441 étaient des missions de secours informe la préfecture du Doubs. « Il n’y a pas de remise en cause de la pérennité de Dragon 25, rassurait Nicolas Regny, directeur de cabinet du préfet, avant de garantir : Et nous y sommes très attentifs. » Le sous-préfet invite donc à relativiser. Même s’il regrette ce redéploiement, particulièrement en juillet, il note que « ce n’est pas exceptionnel ». Dragon 25 part de manière épisodique à Nîmes (Gard) pour son entretien ou des réparations. Il mène aussi parfois des missions de reconnaissance ou de surveillance dans le sud de la France, notamment à l’occasion de la période des feux de forêt.
Au deuxième jour du procès Zepeda, la défense tente d’ouvrir d’autres pistes
"Comme dans les films": au deuxième jour du procès en appel du Chilien Nicolas Zepeda, accusé d'avoir assassiné à Besançon en 2016 son ex-petite amie Narumi Kurosaki, ses avocats ont révélé mardi des échanges "troublants" entre deux autres étudiants au moment de la disparition de la Japonaise.
- Publié le 5.12.2023
- La Rédaction