« Les précipitations du mois de novembre et notamment celles de ce dernier week-end ont conduit à ce que 3 des 4 bassins hydrographiques du département sortent du niveau “crise” », prévient la préfecture du Doubs, dans un communiqué daté du mercredi 28 novembre. Les restrictions des usages de l’eau sont levées, sauf dans le bassin de la haute chaîne du Doubs qui connaît encore de graves pénuries en eau. « Bien qu’elles soient encore trop peu abondantes pour combler le déficit hydrique important et permettre de retrouver des débits plus habituels dans nos rivières à cette période de l’année, les pluies contribuent plus efficacement à la recharge des ressources du fait de l’absence d’évapotranspiration », complète également la préfecture. Les niveaux des nappes et des rivières restent cependant bas pour la saison. « Profitant de l’abaissement des vannes, le niveau du lac de Saint-Point a ainsi progressé de 30 cm au mois de novembre ce qui représente une augmentation d’environ 1,5 million de m3 d’eau stockées. » On constate aussi une baisse du nombre de communes ravitaillées en eau potable par camion-citerne. « L’eau est une ressource naturelle et par conséquent rare, cet épisode de sécheresse doit permettre à chacun d’en prendre la mesure », a rappelé la préfecture dans son communiqué.
PMA : l’inquiétude croissante des élus face aux départs et à la pénurie de médecins généralistes
Dans le pays de Montbéliard, les élus s’alarment, après le départ de trois médecins de Pont-de-Roide vers Anteuil. Ce problème, pour eux, est plus vaste. C’est celui d’une pénurie médicale qui ne cesse de s’accroître alors que 52% des médecins de l’agglomération ont plus de 55 ans.
- Publié le 2.05.2024
- Eva Chibane