À l’occasion du conseil communautaire de Pays de Montbéliard Agglomération (PMA), ce jeudi 6 juin, organisé à la suite de l’annulation de celui du 23 mai, Jean Fried, président du groupe Indépendants et solidaires, a pris la parole à l’occasion du vote des comptes administratifs. « Nous aurions apprécié que le président cherche une sortie de crise », a-t-il regretté, rappelant que le groupe avait décidé de quitter le dernier conseil face à la posture de l’exécutif. « Il n’y a aucun dogme de notre côté, a rassuré Jean Fried. Nous avons seulement la volonté d’évaluer avec honnêteté et confiance toutes les options. » Le groupe demande, par sa voix, que la troisième option, un mix entre DSP et régie pour la gestion de l’eau, soit réintégrée et étudiée. À ce titre, il propose que la question soit inscrite à l’ordre du jour du conseil communautaire du 27 juin, où les différentes options seraient évoquées, le calendrier adapté et le phasage revu. Jean Fried a laissé entendre que le groupe se questionnait sur les réelles intentions de l’exécutif sur ce sujet. Et de mettre en garde si l’obstination de la gouvernance se poursuivait : « C’est suicidaire pour la cohésion de notre agglomération. » Jean Fried a rappelé à l’occasion de sa prise de parole que le groupe ne laissera pas son « expression légitime bâillonnée ». Le président Charles Demouge « ne peut pas répondre », a indiqué après l’intervention du groupe, Gaston Chenu, premier vice-président et maire d’Issans, alors président de l’assemblée. Pendant le vote des comptes administratif, le président de la collectivité ne peut pas prendre part au vote et être présent dans l’assemblée. Lors de son retour dans l’hémicycle, il a répondu très rapidement et sèchement : « Ce n’était pas à l’ordre du jour, donc nous passons à la question suivante. » Pas sûr que cela ne réponde aux attentes du groupe Indépendants et solidaires qui attend surtout de la considération.
La Bourgogne-Franche-Comté va perdre au moins 9% de ses actifs d’ici 2050
La population active de la région Bourgogne-Franche-Comté est en déclin et pourrait passer de 1,27 million en 2021 à 1,12 million en 2050, soit une baisse de 11 %, selon un scénario de l'Insee. Ce recul s’explique principalement par le vieillissement de la population et une diminution des jeunes générations sur le marché du travail.
- Publié le 7.12.2024
- Eva Chibane