« La mise en œuvre de ce plan social, c’est une toilette mortuaire précédant un enterrement certain du site Belfortain ! » annoncent dans un communiqué de presse les socialistes Rachid Temal, sénateur et vice–président du groupe socialiste et républicain au Sénat, Maude Clavequin, vice-présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, première secrétaire fédérale du Parti socialiste du Territoire de Belfort. Ils demandent un moratoire du plan social « pour permettre de lancer concrètement les solutions de diversification d’activité du bassin d’emploi. Les opportunités existent principalement dans deux secteurs : l’aéronautique, et la création d’une filière industrielle de l’hydrogène-énergie ». Ils réclament aussi un débat sur l’indépendance énergétique et une la politique industrielle. « Nous demandons au gouvernement d’assigner l’industriel américain devant les tribunaux compétents pour qu’il respecte ses engagements contractuels passés en 2014 et toujours courants », poursuivent-ils également. « La mise en œuvre de ce plan social (1 044 suppressions de postes dans deux entités, dont 991 à Belfort, NDLR), dont les premiers départs sont prévus début novembre, conduira à réduire les effectifs totaux [de General Electric dans la cité du Lion] de près de 25%. Les répercussions sociales seront dévastatrices », concluent-ils
En 2025, l’UTBM veut essaimer le Crunchtime en Europe
Lors de la cérémonie de voeux de l’université de technologie de Belfort Montbéliard (UTBM), Ghislain Montavon, directeur, a évoqué une année « paradoxale et enthousiasmante » avec de nombreux projets. Notamment la mise en place de plusieurs ambitieux programmes de recherches. Malgré cela, des défis financiers viennent ralentir certaines dynamiques. Interview.
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- Eva Chibane