Jean Gandois, le président de l’organisation patronale CNPF qui démissionna de ce poste pour protester contre les 35 heures, s’est éteint le 7 août à l’âge de 90 ans, selon un avis de décès paru mardi dans Le Figaro. Ce polytechnicien s’était illustré par une carrière très dense de capitaine d’industrie, à la tête de fleurons de l’acier et de la chimie comme Sollac, Rhône-Poulenc, Péchiney et Cockerill-Sambre.
Jean Gandois a également œuvré comme administrateur de certains grands groupes en France, de Paribas à Peugeot en passant par Danone, Suez ou Schneider. Il avait fait ses premières armes internationales en participant à la construction d’équipements routiers en Guinée, au Brésil et au Pérou, avant d’entrer en 1961 chez les maîtres de forge De Wendel, et de prendre en 1972 la direction des aciéristes Sacilor et Sollac.