Comme l’exprimait L’Est Républicain la semaine dernière, la mairie de Belfort envisage d’externaliser le comité des oeuvres sociales de la Ville de Belfort, créé en 1979, qui représente 6 000 ayants droit. Les salariés se mobilisent. Et l’opposition monte au créneau. « Nous ne pouvons que déplorer cette décision qui va pénaliser les agents de la Ville et du Grand Belfort. Au-delà de la remise en cause de la gestion de leur COS par les salarié.e.s, le risque est grand de voir se réduire les prestations proposées, alors que les salaires de la fonction publique territoriale sont parmi les plus bas de la fonction publique », regrette le groupe d’opposition 2020 en commun. « Une fois de plus, ce sont les salariés les plus modestes qui seront pénalisés », regrettent les 4 élus d’opposition qui composent le groupe, qui regrette finalement « l’absence d’un réel dialogue ». « Après les Francas, après les centres socio-culturels, après la bibliothèque et le théâtre Granit, Damien Meslot poursuit son œuvre de démantèlement des structures sociales et culturelles de la ville qui avaient été mises en place par la gauche à partir de 1977, dénonce Bastien Faudot, conseiller municipal d’opposition. Cette fois-ci, il met en péril le Comité des Œuvres Sociales du personnel de la Ville en réduisant de 70% la contribution de la Ville à l’association. » Et de relever : « Faire le choix de maltraiter ainsi les fonctionnaires territoriaux non seulement au lendemain de sa réélection, mais surtout en pleine crise sanitaire, est une insulte au service public. Alors que les agents publics ont assuré depuis mars la continuité du service aux citoyens dans des conditions souvent difficiles, ils méritent la reconnaissance des élus et de la population, et non cet acharnement. » Un mouvement est programmé ce jeudi. Bastien Faudot demande au maire de renoncer à cette décision. « Je doute fort que le démantèlement du comité des œuvres sociale ait motivé le choix des électeurs qui lui ont renouvelé leur confiance le 27 juin dernier », écrit-il dans un communiqué.
La Bourgogne-Franche-Comté va perdre au moins 9% de ses actifs d’ici 2050
La population active de la région Bourgogne-Franche-Comté est en déclin et pourrait passer de 1,27 million en 2021 à 1,12 million en 2050, soit une baisse de 11 %, selon un scénario de l'Insee. Ce recul s’explique principalement par le vieillissement de la population et une diminution des jeunes générations sur le marché du travail.
- Publié le 7.12.2024
- Eva Chibane