Les élus de la gauche républicaine, écologique et sociale (GRES) au conseil départemental du Territoire de Belfort ont inauguré une permanence quai Vauban, Le 29. Un lieu pour être visible. De là doit aussi se construire une association d’élus de gauche du département.
Les élus de la gauche républicaine, écologique et sociale (GRES) au conseil départemental du Territoire de Belfort ont inauguré une permanence quai Vauban, Le 29. Un lieu pour être visible. De là doit aussi se construire une association d’élus de gauche du département.
Depuis plusieurs années, la gauche belfortaine a du mal à se (re)trouver. Pour tenter d’y remédier, elle a inauguré une permanence, Le 29, au 29, quai Vauban, à Belfort. C’est aussi le camp de base de la gauche républicaine, écologique et sociale (GRES) au conseil départemental du Territoire de Belfort, qui regroupe 6 élus. « C’est un lieu de rassemblement de la gauche où les gens de gauche peuvent se retrouver », relève Marie-Dominique Beluche, conseillère départementale élue dans le canton de Danjoutin.
De là doit aussi naître une association d’élus de gauche dans le département, « pour s’habituer à travailler ensemble », poursuit celle qui est aussi conseillère municipale d’opposition à Bavilliers. « Il ne faut pas attendre les élections », sourit Marie-Dominique Beluche, qui n’est pas encartée, mais se dit « très écolo ». Elle a signé le serment de Romainville, « pour que l’unité de la gauche se fasse réellement », prévient-elle. Et de dire : « Arrêtons d’exacerber nos différences, mais travaillons sur nos valeurs en commun. »
« Nous avons des parcours différents, appuie Emmanuel Formet, maire Europe-Écologie Les Verts (EELV) de Danjoutin et conseiller départemental du canton de Danjoutin. Cela va produire des belles choses dans les années qui viennent. » Et Bastien Faudot, conseiller départemental, de la Gauche républicaine et socialiste (GRS), élu du canton de Belfort 1, d’abonder : « Nous construisons un capital collectif. » Christian Rayot, élu du canton de Grandvillars, insiste pour sa part sur la nécessité de construire « une vision » du territoire et de son aménagement. Tous insistent pour rappeler « que le patron politique du département (Damien Meslot, NDLR) a délégué l’économie aux Américains (avec General Electric et Amazon). Ils n’auront jamais la préoccupation de l’intérêt général dans notre territoire ». Et Isabelle Mougin, élue dans le canton de Grandvillars, de rappeler l’enjeu : « Réfléchir à une politique alternative. »
Les six élus de gauche du conseil départemental se retrouve au 29 pour travailler les dossiers du conseil départemental, tous les mardis soirs. Ils assurent aussi des permanences tous les jours. Si le lieu a pignon sur rue, c’est « qu’il est ouvert aux concitoyens », insiste Samia Jaber, élue de gauche du canton de Belfort 1. « C’est ouvert aux syndicats, associations, chef d’entreprise », énumère Bastien Faudot. « C’est un lieu de rencontres », ajoute Samia Jaber. Après les échecs de 2020 et 2021, la gauche veut repartir. Et montrer déjà qu’elle existe.
Le 29, 29, quai Vauban, à Belfort. Ouvert du lundi au vendredi, de 13 h 30 à 17 h 30. Le matin sur rendez-vous. Les élus assurent à tour de rôle des permanences.