« Le 1er janvier 2020, le site d’information www.adprip.fr annonçait la première commune de Haute-Saône à atteindre le soutien de 10 % de son corps électoral pour la tenue du référendum d’initiative partagée dont la procédure est en cours », annonce Grégoire Gille, maire de Trémoins et conseiller régional délégué. Et cette commune, qui dépasse le seuil de 10 % fixé par le législateur est Trémoins. Une commune de 386 habitants (population municipale au 1er janvier 2017, légale au 1er janvier 2020, source Insee). 154 communes françaises enregistrent un tel niveau de soutien. « La municipalité a pris le soin d’informer ses concitoyens (un peu plus en tout cas que ce qu’a pu faire le gouvernement), mais surtout elle a donné les moyens à ceux qui le désirent de procéder à leur inscription sans tomber dans la multitude de pièges que réserve le site gouvernemental, transformant ainsi cette simple opération en un casse-tête abrutissant », estime le premier magistrat de la ville. Depuis fin novembre, la mairie est ouverte le samedi matin de 10 h 30 à 12 h, muni de sa carte d’identité ou de son passeport. L’été dernier, rappelle l’élu, « 3 Français sur 4 [refusaient] cette braderie d’un de nos biens nationaux ». Pour autant, seulement 1 027 945 soutiens ont été enregistrés ce jour (au 6 février 2020, selon adprip, NDLR), soit 21,79 % des soutiens nécessaires à la tenue d’un référendum d’initiative partagée. Les 4,7 millions de signatures nécessaires représentent 10 % du corps électoral. La consultation se termine dans 36 jours. « Cette situation, bien que regrettable, démontre également que la démocratie réclame des moyens (parfois modestes mais toujours réels) pour s’exprimer et que la cellule de base de la démocratie que représente la strate communale en est un maillon essentiel », insiste Grégoire Gille. Puis de conclure : « Nous invitons nos confrères élus des communes rurales et urbaines, à suivre notre exemple pour que les dernières semaines qui restent jusqu’au 12 mars prochain (date de clôture des 9 mois de récolte des soutiens au référendum) soient mises à profit et que nous fassions en sorte que le gouvernement renonce à cette privatisation empreinte de cynisme. »
Les urgences psychiatriques maintenues à l’hôpital Nord Franche-Comté
L’hôpital Nord Franche-Comté et l’association hospitalière de Bourgogne-Franche-Comté viennent de renouveler une convention pour assurer un service d’urgences psychiatrique dans l’établissement de santé de Trévenans. Un service assuré par l’association.
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- Thibault Quartier