L’Atmo Bourgogne-Franche-Comté, qui mesure la qualité de l’air, a déclenché une procédure d’alerte concernant un épisode de pollution aux particules fines dans toute la région et en particulier dans le nord Franche-Comté. Il faut réduire sa vitesse sur l’A36, de 20 km/h.
L’Atmo Bourgogne-Franche-Comté, qui mesure la qualité de l’air, a déclenché une procédure d’alerte concernant un épisode de pollution aux particules fines dans toute la région et en particulier dans le nord Franche-Comté. Il faut réduire sa vitesse sur l’A36, de 20 km/h.
« La région Bourgogne-Franche-Comté est touchée ces jours-ci par une hausse significative des niveaux de particules PM10 dans l’atmosphère », indique l’Atmo Bourgogne-Franche-Comté, une association chargée de mesurer la qualité de l’air. Les niveaux d’alerte ont été dépassés ce jeudi, dans l’ensemble de la région. « L’origine de cette situation, favorisée par des conditions climatiques relativement stables, est liée aux émissions du chauffage domestique, encore en activité malgré les conditions printanières, aux contributions de type épandages agricoles et à l’apport de poussières sahariennes », détaille l’association.
Pour les femmes enceintes, les nourrissons, les jeunes enfants, les personnes de plus de 65 ans, les personnes souffrant de pathologies cardio-vasculaires, d’insuffisances cardiaques ou respiratoires, d’asthme, il faut limiter « les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux heures de pointe », invite l’Atmo. « Limitez les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur », poursuit le communiqué de presse.
Pas de brûlages
Sur l’A36, les limitations de vitesse sont réduites de 20km/h ce vendredi. Le non-respect de cette limitation peut entraîner une amende de 2e classe. Sur le réseau départemental, il faut rouler à 70 km/h.
Sur les chantiers, on demande de recourir à des mesures qui permettent de limiter le dégagement de poussières. Pour les professions agricoles et forestières, « le brûlage à l’air libre est interdit (écobuage, chaume, résidus de travaux forestiers, paille et autres sous-produits agricoles) », indique l’Atmo, conformément à un arrêté préfectoral du 28 août 2017.
Il y a aussi, pour la population en général une « interdiction totale du brûlage des déchets verts à l’air libre, c’est-à-dire suspension des éventuelles dérogations, y compris pour raisons phytosanitaires ou agronomiques », note l’Atmo. « Interdiction [aussi] d’utilisation du bois et ses dérivés comme chauffage d’appoint ou d’agrément dans tous les logements, dès lors qu’il n’est pas une source indispensable de chauffage », note l’association.