Le département de la Haute-Saône est passé mercredi au niveau « crise » sécheresse, comme c’est déjà le cas pour la majeure partie des sept autres départements de Bourgogne-Franche-Comté, a-t-on appris auprès des préfectures.
(AFP)
Le département de la Haute-Saône est passé mercredi au niveau « crise » sécheresse, comme c’est déjà le cas pour la majeure partie des sept autres départements de Bourgogne-Franche-Comté, a-t-on appris auprès des préfectures.
« Le mois de juillet 2020 est le plus sec jamais observé depuis 60 ans« , les « faibles précipitations et les fortes températures » du mois d’août ont encore aggravé la situation et « il n’est pas tombé une goutte d’eau » en septembre, constate la préfecture de Haute-Saône dans un communiqué, alors que les températures dépassent cette semaine 30 °C en plaine. La sécheresse est telle que « de nombreuses collectivités sont confrontées à des difficultés d’alimentation en eau potable », selon la préfecture qui assure que « 20 communes sont en situation de crise nécessitant l’utilisation de ressources exceptionnelles ou la livraison d’eau par camion citerne ». En Haute-Saône, le manque d’eau a aussi des répercussions pour les services d’incendie et de secours. « Certains points d’eau prévus pour la défense incendie ne sont plus disponibles et les interventions sont rendues plus difficiles », souligne-t-on. Face à la gravité et à la durée de cette sécheresse, la préfète de Haute-Saône, Fabienne Balussou, a décidé de renforcer le dispositif de limitation provisoire de l’eau par le passage au niveau 3 « crise » sur l’ensemble du département. « Aucune précipitation significative n’étant annoncée à court terme, la situation ne peut que continuer à s’aggraver », a-t-elle prévenu. Le Territoire de Belfort, le Doubs et le Jura ont également été placés en niveau d’alerte « crise » sécheresse en septembre et certaines zones des départements bourguignons de Saône-et-Loire, de Côte-d’Or, de l’Yonne et de la Nièvre sont concernés depuis juillet et août.
