Deux lynx boréal ont été relâchés, fin avril, dans le massif du Jura. Ils avaient été recueillis à l’automne, alors qu’ils étaient en détresse. Ils ont été soignés par le centre Athénas.
Deux lynx boréal ont été relâchés, fin avril, dans le massif du Jura. Ils avaient été recueillis à l’automne, alors qu’ils étaient en détresse. Ils ont été soignés par le centre Athénas.
Deux lynx boréal, seul grand félin sauvage présent en Europe, ont été relâchés les 23 et 29 avril, dans le massif du Jura. Ils ont été remis en liberté là où ils avaient été capturés fin 2019, « alors qu’ils étaient en détresse », rappellent les préfecture du Jura et du Doubs, dans un communiqué de presse. Ils ont été soignés au centre Athénas, à Lons-le-Saunier. Ils sont équipés de colliers VHF/GPS « pour garantir leur sécurité́ et collecter des informations sur leur réinsertion et leur réadaptation au milieu naturel ». L’un des deux lynx a été retrouvé mort le 1er mai. L’autopsie révèle que « la mort est d’origine naturelle », assure le communiqué. « Des investigations complémentaires sont en cours pour affiner le diagnostic », complète le document.
Aidez nous à relâcher ces trois lynx orphelins #lynx #conservation #biodiversite #balancetonbraco
— CentreAthenas (@CentreAthenas) April 8, 2020
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Une centaine de lynx en France
« Après la destruction illégale de deux lynx dans les Vosges et le Jura en janvier et mars dernier, cette opération est une bonne nouvelle pour cette espèce toujours très menacée », se réjouit le communiqué. Un plan national d’actions sera validé en 2020 en faveur de cette espèce, protégé au niveau international et national. C’est un enjeu majeur en France. « La destruction illégale d’une espèce protégée constitue un délit qui porte une atteinte grave à la biodiversité́ et qui est passible de peines dont la plus basse est de trois ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende », rappelle le communiqué.
On dénombre une centaine de spécimens en France, dont la majorité dans le massif du Jura. « Notre région a donc une responsabilité́ particulière vis-à-vis de cette espèce. La régression de l’habitat forestier et la diminution des proies ont entrainé́ le déclin de l’espèce à partir du Moyen Âge. Actuellement, les causes les plus importantes de mortalité́ sont les collisions routières et le braconnage », poursuit le communiqué. Un jeune lynx a également été relâché dans l’Ain.