Le 4 août 2020, Beyrouth, la capitale du Liban, est le théâtre de deux explosions, survenues dans des hangars du port. 177 personnes sont mortes et 300 000 personnes sont sans abris. Pour matérialiser le soutien du département à Beyrouth, un cèdre du Liban a été planté dans le parc de la Douce, sur la partie essertoise du parc. Cet acte symbolique s’est fait ce lundi en lien avec l’association des Libanais de Belfort et de ses environs (ALBE). Le 10 décembre, le conseil départemental a approuvé une aide d’un montant de 10 000 euros destinée à l’association ALBE. Cette association met en œuvre un certain nombre d’actions, sur place, pour les victimes de l’explosion. Le conseil départemental du Territoire de Belfort entretient, depuis 2005, une coopération avec la commune de Kab Elias, située à l’est du Liban. Quelques réalisations marquantes : accompagnement dans la création d’une unité de sécurité civile pour la communauté de commune de Bekaa Centrale, en lien avec le SDIS 90 ; projet « environnement et déchets », avec une aide à la mise en place d’outils de sensibilisation à l’environnement et au traitement des déchets (implication de la Maison Départementale de l’Environnement). En 2018, deux camions de collecte d’ordures ménagères y ont été envoyé. Le Liban fut sous gouvernance française de 1920 à 1932. Le français et l’arabe sont reconnus comme langues officielles.
Laure Viellard : « Il y a un réveil des chefs d’entreprise sur la souveraineté industrielle »
L’école supérieure des technologies et des affaires (Esta) de Belfort ouvre un module, à la rentrée, dédié à la souveraineté industrielle. Une formation ouverte aux étudiants, mais aussi aux chefs d’entreprise. Une manière de les sensibiliser aux enjeux de la maîtrise de sa production, de leurs approvisionnements, de se questionner sur les matières critiques. Interview de Laure Viellard, directrice de l'école, et Xavier Greffoz, responsable du développement, pour comprendre les enjeux de cette formation.
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- Thibault Quartier