Pays de Montbéliard Agglomération (PMA) fait partie des 61 territoires lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt sur les contrats de transition écologique. Un dispositif du ministère de la Transition écologique et solidaire, qui a annoncé les résultats ce mardi 9 juillet. Au départ, il y avait 130 candidats. « Les contrats de transition écologique (CTE) sont une démarche innovante pour accompagner et soutenir la transformation écologique des territoires », annonce PMA dans un communiqué. Ces contrats visent à : démontrer par l’action que l’écologie est un moteur de l’économie, et développer l’emploi local par la transition écologique (structuration de filière, création de formations) ; agir avec tous les acteurs du territoire, publics comme privés, pour traduire concrètement la transition écologique ; accompagner de manière opérationnelle les situations de reconversion industrielle d’un territoire (formation professionnelle, reconversion de sites).
« Les territoires engagés dans les CET sont des territoires volontaires qui parient sur l’écologie comme moteur de l’économie, et qui ont choisi de s’engager dans un changement de modèle à travers la transition écologique, insiste PMA, avant de préciser : Signés après environ 6 mois de travail, les CET fixent un programme d’actions opérationnelles sur 3 ou 4 ans avec des engagements précis et des objectifs de résultats. » Les axes du CTE de PMA consistent en : la requalification de friches industrielles à travers le projet Territoire d’innovation ; le développement de l’agriculture durable à travers le Projet Alimentaire Territorial (PAT) de PMA ; le développement de l’économie sociale et solidaire (projet de recyclerie territoriale) ; le développement des énergies renouvelables (énergie photovoltaïque notamment) ; et des travaux de construction et de réhabilitation énergétique. « Les projets portés par les EPCI sont accompagnés aux niveaux technique, financier et administratif par les services de l’État, les établissements publics et les collectivités locales (départements, régions). L’État, quant à lui, se place dans une posture de facilitation et mobilise de façon coordonnée ses services et les établissements publics », détaille le communiqué.
Laure Viellard : « Il y a un réveil des chefs d’entreprise sur la souveraineté industrielle »
L’école supérieure des technologies et des affaires (Esta) de Belfort ouvre un module, à la rentrée, dédié à la souveraineté industrielle. Une formation ouverte aux étudiants, mais aussi aux chefs d’entreprise. Une manière de les sensibiliser aux enjeux de la maîtrise de sa production, de leurs approvisionnements, de se questionner sur les matières critiques. Interview de Laure Viellard, directrice de l'école, et Xavier Greffoz, responsable du développement, pour comprendre les enjeux de cette formation.
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- Thibault Quartier