« Peut-être le saviez-vous, il existe une “journée mondiale” pour une multitude de causes, des plus sérieuses aux plus farfelues », interpelle Thierry Lubar, enseignant des technologies de l’information et de la communication, à l’école de la 2e Chance, à Belfort. Pendant le confinement, il a sollicité les stagiaires de l’école pour s’approprier une « journée mondiale ». Elles sont même référencées sur un site Web. L’enseignant a demandé aux stagiaires de repérer la journée mondiale attachée à leur date d’anniversaire. Et ils devaient réaliser une affiche pour faire la publicité de cette journée. « Grace à ce travail, les jeunes ont pu utiliser des outils de mise en page, notamment Canva, indique Thierry Lubar. Ils ont appris la façon dont on construit une affiche, la notion d’ergonomie et les informations que l’on peut y faire figurer : titre, slogan, renseignements, logos… » Dans cette période singulière où l’école est fermée, les stagiaires ont pu se familiariser avec le travail à distance. Et les résultats sont enthousiasmants (voir ci-dessous).
Laure Viellard : « Il y a un réveil des chefs d’entreprise sur la souveraineté industrielle »
L’école supérieure des technologies et des affaires (Esta) de Belfort ouvre un module, à la rentrée, dédié à la souveraineté industrielle. Une formation ouverte aux étudiants, mais aussi aux chefs d’entreprise. Une manière de les sensibiliser aux enjeux de la maîtrise de sa production, de leurs approvisionnements, de se questionner sur les matières critiques. Interview de Laure Viellard, directrice de l'école, et Xavier Greffoz, responsable du développement, pour comprendre les enjeux de cette formation.
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- Thibault Quartier