Le site vient de se voir attribuer la fabrication des carters (enveloppes) en aluminium sous pression d’une prochaine famille de petits véhicules que Stellantis lancera à partir de 2026, a indiqué le groupe dans un communiqué, après l’avoir annoncé aux syndicats.
Cette attribution, qui représente 50 % du capacitaire de la fonderie de Mulhouse, devra prendre le relais de la fabrication de carters de moteurs thermiques, appelée à baisser dans les années qui viennent. Stellantis vise 100 % de ventes électriques en Europe en 2030 sur ses véhicules particuliers. “La fonderie de Mulhouse est confirmée comme un outil stratégique pour la production des véhicules électriques”, a souligné Stéphane Dubray, directeur du Pôle mécanique forge et fonderie de Mulhouse. Cette annonce assure à la fonderie “un avenir électrique”, et “la renforce pour les prochaines attributions de carters moteurs, afin de saturer nos installations”, a-t-il souligné.
Près de la fonderie, le site de mécanique, qui fabrique des pièces de liaison au sol, s’est également vu attribuer une ligne de production de packs batteries. Côté usine d’assemblage, le site de Mulhouse produit aujourd’hui la compacte Peugeot 308 en thermique, hybride et électrique, la 508 thermique et hybride, le SUV DS7, et lancera bientôt l’industrialisation de la berline électrique e-408.
Cette attribution permet de conforter un peu plus de 500 emplois permanents sur le site de Mulhouse, entre les 350 de la fonderie elle-même et les 170 de l’atelier d’outillage qui fabrique les moules pour la fonderie, a précisé à l’AFP le syndicat CFE-CGC du site. Avec l’atelier de forge, la fonderie et l’outillage forment le “pôle métallurgique”, comptant plus de 1 000 emplois dans l’usine de Mulhouse sur son effectif total de 4 500 permanents et 1 500 intérimaires.