À Sochaux et Belchamp, la période estivale permet de réaliser des travaux. Ils étaient conséquents cette année, afin de répondre aux exigences du projet Sochaux 2022. Les élus de la CFE-CGC ont suivi leur avancée. Ils relèvent de nombreux points positifs mais mettent en garde : il faut investir plus sur l’humain et l’environnement.
À Sochaux et Belchamp, la période estivale permet de réaliser des travaux. Ils étaient conséquents cette année, afin de répondre aux exigences du projet Sochaux 2022. Les élus de la CFE-CGC ont suivi leur avancée. Ils relèvent de nombreux points positifs mais mettent en garde : il faut investir plus sur l’humain et l’environnement.
Chaque année, la pause estivale est l’occasion de réaliser des travaux à l’usine Stellantis. Cette année, elle s’est déroulée du 22 juillet au 15 août. « Le nombre de chantiers a été plus important que d’habitude cette année », explique Laurent Oechsel, délégué central de la CFE-CGC. Et pour cause : le nouvel atelier avait encore besoin d’un certain nombre de travaux et de modernisation pour coller au cahier des charges du projet « Sochaux 2022 ».
Sur place,ce sont 140 chantiers qui ont été orchestrés entre les sites de Sochaux et Belchamp « avec de nombreux prestataires extérieurs qui sont mobilisés pendant ces trois semaines d’arrêt », exposent dans un communiqué conjoint Christelle Toilon, déléguée syndicale CFE-CGC et Laurent Oechsel, délégué central. Trois projets majeurs de transformation ont fait l’objet de travaux : l’augmentation des volumes de stockage dans le satellite, la mise en service du transstockeur et les évolutions des secteurs : montage, ferrage, emboutissage et prototypage.
Il a aussi été question de la modernisation de la chambre aéroclimatique (voir notre article) et d’ateliers sur Belchamp. Avec pour but, la réduction de l’empreinte carbone globale « tout en couvrant l’ensemble de la planète avec nos véhicules, quelles que soient les conditions climatiques », exposent les délégués dans leur communiqué.
Des espaces pour les salariés pas encore à la hauteur
« L’arrivée sur le nouveau montage s’est faite rapidement », se remémore Laurent Oechsel. « Il y a eu des griefs car il manquait encore certaines infrastructures.» En effet, la dernière équipe à basculer sur le nouveau montage l’a fait avec un mois d’avance, le 30 mai dernier. Et nombreux ont été ceux qui se sont plaints des mauvaises conditions de travail dans le nouvel atelier : mauvaises odeurs, froid, chaud,toit pas étanche… Les divers syndicats relevaient aussi un certain nombre de problèmes de logistique : notamment les endroits où se garer, loin, et où il n’y a pas un seul brin d’ombre pour traverser à pied (voir notre article).
Pendant les travaux, des premières améliorations ont été engagées pour résoudre ces problèmes : climatisation dans certaines aires du montage, et le début de réfection de quelques sanitaires. Mais la CFE-CGE met tout de même en garde. Il faut continuer à investir. « Cette petite avancée doit se poursuivre rapidement pour améliorer l’aspect social (aire de repos, sanitaire, vestiaire, aire de restaurant) et les structures d’accueil jugées “Vintage” au regard des autres établissements Stellantis en Italie ou Allemagne.»
Au téléphone, Laurent Oechsel ré-évoque le projet « Sochaux 2022 ». Pour y coller parfaitement et jouer la carte de la modernité, il faudra encore investir en termes de travaux. « La modernisation des locaux sociaux et des abords doivent atteindre le même niveau d’exigence que l’usine 4.0 de Sochaux 2022 », expliquent les délégués dans leur communiqué. Pour Laurent Oechsel, cela se traduit par une réflexion sociale, mais aussi environnementale. Notamment en végétalisant le site de Sochaux, en prenant en compte la biodiversité, le développement durable sur le même plan que les objectifs économiques.